Suspension du gaz russe: «La situation est grave, mais la Belgique est pleinement préparée»

«La situation est grave, mais la Belgique est pleinement préparée», a affirmé la ministre fédérale de l’Énergie Tinne Van der Straeten mercredi, après une réunion d’urgence concernant la suspension des livraisons de gaz par la Russie à la Pologne et la Bulgarie.

par
Belga
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Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir notifié à la société bulgare Bulgargaz et à la polonaise PGNiG la «suspension des livraisons de gaz à partir du 27 avril et jusqu’à ce que le paiement soit effectué» en monnaie russe.

«Il n’y a aucun impact sur l’approvisionnement belge en gaz naturel», a fait savoir Tinne Van der Straeten. «La Belgique est une plaque tournante de l’approvisionnement en gaz de l’Union européenne avec une très faible part de gaz russe, de 6%. En outre, le port de Zeebrugge constitue un atout avec des capacités plus que suffisantes pour importer du GNL (Gaz naturel liquéfié)».

«Il n’y a actuellement aucun élément pour enclencher en Belgique la phase de pré-alerte du plan d’urgence fédéral de l’approvisionnement en gaz naturel», ajoute la ministre.

«Cette triste escalade de la Russie montre une fois de plus à quel point la dépendance européenne aux énergies fossiles est utilisée comme une arme», estime la ministre écologiste. «Les prix des combustibles fossiles augmentent encore et mettent sous pression les ménages, les entreprises et l’industrie belges. L’accélération de la transition énergétique est plus que jamais essentielle pour à la fois réduire la dépendance aux importations et protéger nos citoyens contre les prix élevés de l’énergie.»