Un Belge perd tragiquement sa femme et les jumelles qu’elle attendait: les cartes de naissance se transforment en faire-part de décès
Ce qui était initialement une préparation joyeuse pour l’arrivée des jumelles s’est soudainement transformé en deuil pour Jency, un père de famille belge de 31 ans.
À Courtrai, Jency, 31 ans, fait face à une perte inimaginable. Il a récemment perdu sa femme Manon, âgée de 30 ans, et les jumelles qui devaient naître, Alba et Aria, à cause d’une tragique maladie de grossesse, la pré-éclampsie.
Manon était enceinte de sept mois
Jency se souvient des derniers moments passés avec Manon: «Je suis encore monté avec elle. Elle souffrait du dos, je lui ai refait un massage et je suis redescendu», raconte-t-il à Het Laatste Nieuws. Manon était enceinte de sept mois et le couple venait de finaliser les cartes de naissance de leurs jumeaux. La chambre était pleine de préparatifs pour les bébés. Aujourd’hui, Jency partage la douloureuse réalité de la maison vide: «Tout me fait penser à elle. Je ne me vois pas encore dormir dans le lit où je l’ai trouvée».
Victime d’une pré-éclampsie
La mort de Manon a été suivie d’une enquête. La jeune femme est décédée à la suite d’une pré-éclampsie. Il s’agit d’une maladie de la grossesse qui associe une hypertension artérielle et la présence de protéines dans les urines. Elle résulte d’un dysfonctionnement du placenta. Jency se pose des questions sur les soins médicaux prodigués à Manon: «N’auraient-ils pas pu voir qu’elle souffrait de pré-éclampsie?».
Toutes les trois dans le même cercueil
Les sentiments de Jency en tant que père sont déchirants. Il raconte comment leur fils Marlon pose des questions sur sa mère: «Il a deux ans, il ne le réalise pas encore. Je ne peux pas le comprendre moi-même, et encore moins qu’il puisse le faire».
L’enterrement sera un moment sombre. Manon et ses filles à naîtreseront déposées ensemble dans un même cercueil. Jency y trouve un certain réconfort: «Les bébés sont toujours dans son ventre. Cela peut paraître un peu étrange, mais quelque part, je suis contente qu’ils soient toujours près d’elle».