Un certificat de bonne vie et mœurs demandé aux animateurs de mouvements de jeunesse

Les personnes souhaitant assurer l’encadrement ou l’animation de mineurs dans des mouvements de jeunesse ou des maisons de jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles devront à l’avenir disposer d’un certificat de bonnes vie et mœurs pour pouvoir travailler, a annoncé mardi la ministre de la Jeunesse Valérie Glatigny en commission du Parlement de la FWB.

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

La Flandre s’est dotée d’une obligation similaire en juin dernier déjà et la Fédération compte bien suivre cet exemple. La ministre Glatigny déposera prochainement un projet de décret en ce sens sur la table du gouvernement, a-t-elle indiqué mardi en réponse à une question orale de la députée Rachel Sobry (MR).

La présentation d’un certificat de bonnes vie et mœurs est déjà nécessaire pour les personnes encadrant des mineurs en milieu sportif ou dans le secteur de l’aide à la jeunesse en FWB. L’étendre désormais au secteur de la jeunesse a dès lors toute sa logique, a défendu Mme Glatigny.

Renforcer les règles de gouvernance

Suite à certains cas de détournements de subsides par certaines associations de jeunesse, la ministre a également annoncé mardi vouloir renforcer les règles de gouvernance du secteur afin que celles-ci disposent de lignes directrices en matière de bonnes pratiques pour gérer une ASBL.

Dans cette même logique de bonne gouvernance, les fédérations représentatives dans ce secteur se verront attribuer un rôle spécifique d’informateur, de formateur et d’accompagnateur dans la bonne gestion d’une ASBL.