Un petit garçon de 12 ans met fin à ses jours à Anvers, victime d’intimidation à l’école: «Parlez à vos enfants»

Le petit Zion, 12 ans, a mis fin à ses jours après avoir été victime d’intimidation à l’école. Son papa fait passer un émouvant message.

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Le ciel s’est abattu sur la famille de Zion, originaire de Brasschaat dans la province d’Anvers. Le 1er mars, le garçon de 12 ans a mis fin à ses jours. En dernière année dans un lycée spécialisé, il était régulièrement victime d’intimidation et de harcèlement.

Zion adorait grimper aux arbres. Un châtaignier a donc été planté dans son établissement scolaire pour lui rendre hommage. Dirk, son papa, ne veut pas que la tragédie vécue par sa famille n’en touche d’autres. Il livre donc un émouvant message, que relatent nos confrères du Nieuwsblad.

Un message poignant de son papa

«Le 1er mars, l’impensable s’est produit. Zion s’est suicidé. Zion était si jeune, si fragile, si sensible. La tristesse est insondable. Le bouleversement est sans fin. Il n’y a pas de mots pour décrire la perte. En tout cas, je ne trouve pas les mots. Nous, notre famille et nos amis ne trouvons pas de mots pour cela.

Oui, Zion a été victime d’intimidation à l’école comme tant d’autres enfants, c’était juste une partie de son esprit. Il avait aussi parfois du mal à s’approprier les choses. Notre fils se sentait parfois différent et ne communiquait pas toujours avec les autres. Il se sentait parfois exclu. Il a aussi lutté avec lui-même, avec qui il était. Zion a eu du mal à s’adapter à tout cela. Il a eu du mal à gérer toutes ces émotions. Et il voulait en charger le moins possible les autres. Il voulait épargner les gens auxquels il tenait tant.

Nous étions vigilants, mais personne ne s’attendait à ce que Zion ait des pensées aussi sombres et ne voie aucune issue. Ce qui reste maintenant est une tristesse et une perte sans fin.

Je peux seulement dire, à tous les parents, parlez à vos enfants. Donnez-leur de l’espace et un environnement sûr pour parler de leurs sentiments. De leurs petits et grands soucis, de leurs petits et grands chagrins. Soyez vigilant s’ils se sentent exclus ou moins acceptés. Soyez attentionné, soyez compréhensif et montrez que vous êtes toujours là pour eux»