Une cellule de soutien fédérale va aider à coordonner l’assistance après les intempéries
Une cellule de soutien fédérale va aider le gouvernement wallon à coordonner les efforts d’assistance dans les régions sinistrées par les intempéries, rapportent les médias flamands De Tijd, De Morgen et Het Laatste Nieuws jeudi. Toutes les disciplines de gestion de crise, comme la police, les pompiers, la protection civile et la Défense, seront réunies au sein de cette cellule.
Trois semaines après les inondations, les critiques sur la gestion de la catastrophe ne désenflent pas. Pour répondre à la situation sur le terrain, une nouvelle cellule doit favoriser la coordination sur le terrain. En outre, des officiers de la protection civil oeuvreront avec les bourgmestres pour renforcer l’aide d’urgence.
Officiellement, ce centre de crise est créé d’un commun accord entre la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et le ministre-président wallon Elio Di Rupo (PS). Toutefois, il n’était plus possible d’ignorer les critiques émises dans les cercles gouvernementaux de l’échelon fédéral. De l’extérieur, un doigt accusateur pointe la responsabilité de Mme Verlinden, bien que le gouverneur de la province de Liège, Hervé Jamar (MR), et Elio Di Rupo aient aussi éprouvé des difficultés à garder la situation sous contrôle.
L’initiative ne signifie pas que la ministre de l’Intérieur prend la tête de cette cellule spéciale, qui reste explicitement sous la houlette des autorités wallonnes. La cellule d’appui est dirigée par le commissariat spécial à la reconstruction, que le ministre-président wallon a mis sur pied après la catastrophe.