Une trentaine de personnes ont été arrêtées lors du «Convoi de la liberté» à Bruxelles
La journée de lundi n’aura pas vu l’arrivée massive à Bruxelles de convois dits «de la liberté».
La journée de lundi n’aura pas vu l’arrivée massive à Bruxelles de convois dits «de la liberté», mais il était tout de même difficile d’accéder à la capitale par autoroutes aux heures de pointe matinales en raison des barrages filtrants mis sur pied par la police pour prévenir un afflux de manifestants. En ville, quelques rassemblements d’une centaine de personnes ont été observés en divers endroits, dans le quartier des quais (Sainte-Catherine) et aux abords du Cinquantenaire notamment. Une trentaine de personnes ont été arrêtées, a indiqué la police de Bruxelles-Capitale – Ixelles. Une action était encore en cours en fin de journée à hauteur du rond-point Schuman, dans le quartier européen.
130 véhicules comptabilisés
Le «convoi de la liberté» entendait manifester à Bruxelles contre les mesures instaurées pour endiguer la pandémie de coronavirus. Les participants, venant en autres de France et des Pays-Bas, ont été redirigés vers le parking C de Brussels Expo, sur le plateau du Heysel, seul endroit où une action statique était tolérée.
Quelque 130 véhicules ont été comptabilisés tout au long de la journée, principalement des camping-cars, des camionnettes et des voitures.
Une trentaine de personnes ont été arrêtées, essentiellement des Français et des Belges, pour trouble à l’ordre public et détention d’armes prohibées et/ou d’objets dangereux.
Un dispositif policier «énorme»
Sans avancer de chiffre précis, le bourgmestre Philippe Close avait indiqué que la Ville avait prévu un dispositif policier «énorme» pour cette journée. «Il faut se rendre compte qu’on mobilise des policiers à cause de mouvements dont les organisateurs n’ont introduit aucune demande de manifester», a-t-il souligné sur La Première.
Au Canada, un mouvement de contestation initié par des camionneurs, pour qui le vaccin est obligatoire afin de traverser la frontière avec les États-Unis, a débuté le 29 janvier dans la capitale Ottawa. Depuis, le mouvement s’est développé dans de nombreux autres pays, en France notamment où la plupart des participants sont proches de la mobilisation des «gilets jaunes».
Les Gilets jaunes, mouvement de contestation sociale qui a ébranlé la présidence d’Emmanuel Macron en 2018 et 2019, était parti d’une hausse des prix des carburants automobiles avant de se transformer en contestation protéiforme, marquée par plusieurs manifestations violentes.