Vers une fermeture généralisée des classes ? Caroline Désir évoque la question

«Nous devons absolument freiner la circulation du virus dans les écoles», a souligné la ministre de l’Education, Caroline Désir, ce matin sur Bel RTL.

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Belga avec rédaction en ligne
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Quelque 350 classes – sur environ 45.000 – sont actuellement fermées pour cause de covid dans les écoles de la Fédération-Wallonie-Bruxelles, a indiqué la ministre de l’Education, Caroline Désir, mercredi matin sur Bel RTL. «Ces chiffres sont en augmentation depuis deux semaines mais ne représentent que moins de 1% de l’ensemble des classes», a-t-elle nuancé.

Pas de fermeture généralisée sur la table

«Il n’y a pas de scénario de fermeture généralisée ou de retour à l’enseignement hybride sur la table du codeco à ce stade», a ajouté la ministre, confirmant des propos déjà tenus dans la DH.

«Nous devons absolument freiner la circulation du virus dans les écoles. C’est pourquoi le protocole de fermeture en cas de contamination dans une classe vient d’être revu», a-t-elle poursuivi. Dans ce cadre, les PSE pourront notamment de nouveau décider de fermer une classe ou une école sans attendre le tracing régional, «qui est complètement débordé».

«Par ailleurs, les pouvoirs organisateurs peuvent également agir pour raison organisationnelle, si les choses deviennent trop compliquées à organiser sur le plan de la continuité des apprentissages», a encore indiqué Caroline Désir dans la DH.

«Le masque est utile s’il est bien porté»

La ministre a par ailleurs rappelé sa position sur le port du masque pour les élèves de 5 et 6e primaire: le masque est utile s’il est bien porté, ce qui pose problème pour des enfants de 10 ou 11 ans. «Et les régions ou les pays qui l’imposent aux enfants n’échappent pas à l’augmentation des contaminations», a-t-elle souligné.

Enfin, en ce qui concerne l’interdiction des voyages scolaires avec nuitées jusqu’au carnaval, «c’était principalement une demande des pouvoirs organisateurs», a assuré Caroline Désir. Ces derniers craignaient en effet la lourdeur des protocoles qui auraient dû être mis en place, avec notamment la menace de rapatriement de tout le groupe dès le premier cas de covid.