Vers une vaccination obligatoire pour les profs, les coiffeurs et les serveurs en Belgique?
Le GEMS, le groupe d’experts qui conseille les autorités dans la gestion de la pandémie de coronavirus, préconise de rendre la vaccination obligatoire pour toutes les professions à haut risque, notamment les travailleurs des secteurs «de l’enseignement, de l’horeca, de la transformation de viande, les sportifs professionnels et les métiers de contacts».
Outre la vaccination obligatoire pour le personnel soignant, le GEMS, ce groupe d’experts qui conseille les autorités dans la gestion de la pandémie de coronavirus, recommande aussi de l’imposer aux enseignants, aux coiffeurs et aux serveurs, ressort-il de l’avis qu’il a communiqué en vue du dernier Comité de concertation de vendredi dernier.
Le GEMS préconise la vaccination obligatoire pour une série de métiers
Vendredi, celui-ci a pour rappel demandé au ministre de la Santé d’explorer sous quelles modalités la vaccination pourra être imposée au personnel soignant. Mais, dans ce même avis, les experts du GEMS recommandent d’envisager aussi celle-ci pour toutes les professions à haut risque.
Les experts citent notamment les travailleurs des secteurs «de l’enseignement, de l’horeca, de la transformation de viande, les sportifs professionnels et les métiers de contacts».
Avant de passer à la contrainte, les experts recommandent toutefois de mener tous les efforts auprès du public pour «stimuler la motivation intrinsèque» à se faire vacciner.
Ils attirent aussi l’attention sur les effets négatifs possibles que la mesure pourrait avoir sur les autres programmes de vaccination, comme la rougeole et la coqueluche.
Le GEMS contre l’élargissement du Covid Safe Ticket
Quant au recours au Covid Safe Ticket, les experts estiment que son élargissement aux activités de tous les jours (établissements horeca, école, travail) serait «contre-productif» et serait interprété «comme une obligation cachée».
Le Comité de concertation a pour rappel décidé vendredi de laisser aux entités fédérées la liberté d’imposer l’outil «pour d’autres activités que les grands événements» si la situation épidémiologique ou vaccinale le requiert.