Voici les 10 produits alimentaires qui ont le plus augmenté depuis 1 an
L’année 2022 aura fait mal au portefeuille de nombreux Belges. Voici les produits alimentaires dont le prix a le plus augmenté en un an.
L’inflation est «exceptionnellement élevée» en Belgique cette année, à 10,4%, a indiqué la Commission européenne le 11 novembre dernier. Les prix élevés du gaz et de l’électricité se sont rapidement répercutés sur les autres biens de consommation, dont les prix continueront à augmenter fortement en 2023. L’indexation automatique des salaires a également alimenté cette hausse. La Commission prévoit une inflation de 6,2% pour l’année prochaine, mais celle-ci devrait tomber à 3,3% en 2024 grâce à la baisse des prix de l’énergie.
L’inflation belge est bien plus élevée que dans l’ensemble de la zone euro où celle-ci s’élève à 8,5%. Seuls cinq pays enregistrent une inflation plus importante, l’Estonie (19,3%), la Lettonie (16,9%), la Lituanie (18,9%), la Slovaquie (11,8) et Les Pays-Bas (11,6%). En Allemagne et en France elle atteint respectivement 8,8% et 5,8%.
Ces produits dont le prix a fortement augmenté
Selon Test Achats, dans les supermarchés belges, le prix des produits a en moyenne augmenté de 15,3% en un an. Certains produits alimentaires ont connu une hausse de prix beaucoup plus spectaculaire que d’autres. Voici le top 10:
–La mayonnaise: + 39%
–Les spaghettis: + 37%
–Le beurre: + 34%
–L’huile de friture: + 34%
–Le concombre: + 33%
–Le lait demi-écrémé: + 31%
–La moutarde: + 30%
–Le gouda: + 24%
–La farine: + 23%
–La volaille: + 23%
Comment payer moins cher?
Pour faire des économies, Test Achats recommande de comparer les prix entre les supermarchés et de privilégier les marques maison. L’entreprise souligne aussi qu’il est parfois très intéressant de passer la frontière pour aller faire ses courses en France par exemple. «L’eau, le vin, le pain, les céréales, les produits laitiers s’y vendent nettement moins cher qu’en Belgique», indique Test Achats.
Une situation qui inquiète les Belges
Le 42e baromètre de la motivation du groupe Psy et Corona pointe que désormais ce sont surtout les inquiétudes concernant l’évolution globale des crises actuelles et de sa propre santé financière qui préoccupent le plus les gens actuellement et affectent leur santé mentale, rapportait Le Soir samedi dernier.
Les psychologues de l’UCLouvain, de l’ULB, de l’UGent et de la KULeuven ont sondé quelque 18.400 Belges (73% de néerlandophones et 60% de femmes) pour comprendre les implications de la situation sanitaire, de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique et financière sur leur moral, leurs inquiétudes et leur bien-être. Sans surprise, relève Le Soir, ce sont les inquiétudes d’ordre financier qui dominent. Les données révèlent que ce sont surtout les femmes, les personnes avec un niveau d’éducation inférieur ou sans emploi qui font état de plus de soucis financiers. Les psychologues constatent une forte augmentation des inquiétudes concernant la situation en général, atteignant presque le même niveau que lors du deuxième confinement en octobre 2020 et pendant le raz-de-marée omicron en janvier 2022.