Voici les mesures prises par les autorités pour éviter que des individus profitent des réfugiés ukrainiens

L’accueil des réfugiés ukrainiens s’organise depuis deux semaines, suite à l’invasion russe de Vladimir Poutine. Malheureusement, certains Belges malintentionnés profitent de la situation pour proposer des logements aux réfugiés, en échange de travail peu ou pas rémunéré, voire même contre des faveurs sexuelles.

Les autorités ont décidé de sévir face à ces actes peu scrupuleux, tandis que la plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés, en la personne d’Alexis Deswaef, avait tiré la sonnette d’alarme: « Comment éviter les abus? Et bien c’est en informant parfaitement les réfugiés de leurs droits. Et leur permettre d’avoir un point de contact en cas de problème à appeler très rapidement pour éviter tout abus futur.»

« Il faut qu’il y ait une forme d’indépendance aussi de la personne hébergée. Qu’elle ne soit pas dépendante de ses hébergeurs. Parce que c’est la dépendance qui ouvre la porte à l’exploitation possible», précise-t-il.

Les autorités réagissent

Le ministre de la Justice a réagi, face à la situation: « Hier (ndlr: vendredi 18 mars) on a envoyé sur les réseaux sociaux des messages destinés aux milliers d’Ukrainiens qui sont actifs sur WhatsApp, Instagram et Facebook pour les informer des situations possibles d’exploitation économique ou sexuelle, et pour leur fournir aussi les numéros de téléphone des centres d’accueil pour aider les gens.»

Actuellement, trois centres réservés à l’accueil des réfugiés sont ouverts en Belgique. L’un se situe à Bruxelles, et les deux autres à Liège et à Anvers. Ce sont quelque 13.500 personnes qui ont rejoint la Belgique, dont 80% de femmes et d’enfants.