Voici pourquoi le variant Omicron est moins virulent selon Marc Van Ranst
Le virologue est revenu sur le nouveau variant qui est désormais majoritaire en Belgique.
Marc Van Ranst a donné quelques précisions concernant le variant Omicron, qui représente 60% du nombre total d’infections. «Sous la baisse du variant Delta se cache une hausse d’Omicron», a expliqué le virologue à nos confrères de HLN.
Mais si le variant Omicron se propage en masse, il est cependant moins pathogène que les autres. «Cela s’explique en partie par le fait que nous avons déjà acquis une certaine immunité, soit en raison d’une infection, soit par le biais de vaccinations et de rappels», explique Marc Van Ranst, cité par Sudinfo. Il ajoute qu’une «deuxième raison est qu’Omicron est plus susceptible de se fixer sur les récepteurs qui se trouvent dans les voies respiratoires supérieures, alors que le variant Delta et d’autres variants ont commencé à occuper les récepteurs dans les voies respiratoires inférieures, au fond des poumons».
Un an depuis la première vaccination
Le fait qu’Omicron provoque plus fréquemment des infections des voies respiratoires supérieures a pour conséquence que les personnes contaminées n’ont en général rien de plus qu’un simple rhume. Le virologue explique qu’il y a donc moins de risque de pneumonie.
Aujourd’hui est un jour particulier puisque cela fait un an que le tout premier vaccin contre le coronavirus a été administré chez nous. Concernant la vaccination, «tout peut être amélioré, mais nous pouvons être satisfaits du résultat», estime Van Ranst.