Voici une bonne raison de donner un prénom court à votre enfant !
Selon une étude réalisée sur des données provenant de plus de 100.000 employés d’entreprises belges, les personnes ayant un prénom courtont un salaire plus élevé.
Les employés ayant un prénom court sont mieux payés que ceux qui ont un prénom long, selon une analyse réalisée par le spécialiste en ressources humaines et en bien-être Attentia sur des données provenant de plus de 100.000 employés d’entreprises belges. La différence est en effet de 365 euros brut par mois.
Un prénom de quatre caractères ou moins
Le salaire brut médian des employés portant un prénom court (quatre caractères ou moins) est ainsi de 4.500 euros, contre 4.135 euros pour ceux ayant un prénom de cinq caractères ou plus. La différence de salaire est plus prononcée chez les hommes que chez les femmes. Les employés masculins ayant un nom court gagnent 412 euros bruts de moins par mois que ceux ayant un nom plus long. Chez les femmes, la différence ne s’élève qu’à 71 euros.
Une différence qui augmente avec l’âge
La différence augmente en outre avec l’âge. S’il n’y en a pas encore chez les moins de 30 ans, elle passe à 140 euros dans le groupe des 30 à 39 ans. Chez les 40-49 ans et 50-59 ans, elle passe respectivement à 247 euros et 349 euros. Enfin, c’est pour les plus de 60 ans que la différence est la plus importante : 772 euros bruts par mois. A noter que pour les ouvriers, il n’y a pas de différence salariale mesurable entre ceux qui ont un nom court et ceux qui ont un nom long car ils sont plus souvent payés selon des barèmes fixes.
Comment expliquer cela ?
Une analyse supplémentaire est nécessaire pour expliquer précisément le phénomène, mais l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes pourrait jouer un rôle important, estime Wout Dejaeghere, consultant chez Attentia. «Les hommes plus âgés sont plus susceptibles d’avoir des noms courts, tandis que les femmes plus âgées sont plus susceptibles d’avoir des noms longs. Et il est certain que l’écart de rémunération est plus important chez les collaborateurs plus âgés, même lorsqu’il est calculé en tenant compte des heures de travail.»
Pour éviter l’arbitraire, le spécialiste RH et bien-être recommande aux entreprises de procéder d’abord à une analyse approfondie de leurs données salariales et de procéder ensuite à des ajustements ciblés de leur politique salariale.
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