Connexion Internet, coût de la vie, climat: voici les 15 meilleures destinations pour télétravailler à l’étranger
Si le nomadisme digital ne date pas d’hier, la pandémie a contribué à le populariser. De nombreux salariés parcourent désormais le monde tout en exerçant leur profession à distance. Certaines destinations sont toutefois plus adaptées que d’autres à leurs besoins, comme le révèle une étude britannique.
Travailler au soleil: beaucoup en rêvent, certains le font depuis la crise sanitaire. Bienvenue dans l’ère des «digital nomads», ces salariés qui exercent leur profession à distance pendant quelques semaines ou mois par an. Il leur suffit d’un visa de tourisme de plusieurs mois ou d’un permis vacances travail (PVT) pour pouvoir télétravailler dans des lieux dépaysants comme l’île de Ko Pha Ngan en Thaïlande, Medellín en Colombie ou Barcelone en Espagne.
Des destinations adaptées au télétravail
Toutes les contrées lointaines ne sont toutefois pas adaptées au nomadisme digital, comme le révèle Savills dans son index «Executive Nomad». La société de conseil en immobilier a effectué un classement des quinze destinations les plus adaptées aux besoins de ce qu’elle appelle les «executive nomads», ces cadres sans bureau fixe. Parmi ses critères, la vitesse de la connexion à Internet, bien sûr, mais aussi les conditions climatiques, la qualité de vie, les prix de l’immobilier et l’accessibilité en avion.
Lisbonne est à la tête de ce palmarès grâce aux nombreux avantages qu’elle offre aux nomades numériques. En plus d’être très bien desservie, la capitale portugaise bénéficie d’un climat doux. Mais ce n’est pas tout: ces dernières années, le gouvernement portugais a multiplié les initiatives pour attirer les créateurs de start-up et investisseurs étrangers dans la ville. «Les coûts immobiliers sont faibles et il existe un solide vivier de talents locaux. Les entreprises [dans l’IT] déplacent leur siège social au Portugal. La région s’internationalise de plus en plus. Je ne vois pas Lisbonne ou le Portugal ralentir de sitôt», a déclaré Ricardo Garcia, conseiller immobilier chez Savills Portugal, dans un communiqué.
L’Algarve bénéficie, elle aussi, de cette nouvelle dynamique. La région se classe en quatrième position de l’index «Executive Nomad» de la société britannique. Elle est devancée par Miami aux États-Unis (nº2) et Dubaï (nº3). L’émirat se démarque pour la qualité de vie qu’il offre aux nomades numériques, mais aussi son vaste aéroport international, fréquenté par près de 30 millions de passagers l’année dernière. Autant de facteurs qui séduisent les entrepreneurs étrangers, selon Helen Tatham, responsable des ventes et des locations dans les communautés résidentielles chez Savills Dubaï. «Le télétravail a permis à des chefs d’entreprise étrangers de faire de Dubaï leur principal centre d’activité», explique-t-elle.
De nombreuses îles apparaissent également dans le classement des destinations les plus adaptées aux «digital nomads». C’est le cas de la Barbade, de l’île Maurice et de Sainte-Lucie dans les Caraïbes. Leur point commun: un accès de qualité à Internet, un coût de la vie avantageux et de nombreux espaces de coworking ou des cafés Wi-Fi au bord de l’eau. De quoi cultiver la joie au travail.
Découvrez l’intégralité du classement de Savills:
1 – Lisbonne, Portugal
2 – Miami, États-Unis
3 – Dubaï, Émirats arabes unis
4 – Algarve, Portugal
5 – la Barbade
6 – Barcelone, Espagne
7 – Dubrovnik, Croatie
8 – Sainte-Lucie
9 – Malte
10 – Antigua, Antigua-et-Barbuda
11 – l’île Maurice
12 – Côte d'Azur
13 – Chypre
14 – Toscane, Italie
15 – les Bahamas