Il y a de plus en plus d’opportunités d’emploi en Wallonie
Le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés en Wallonie a diminué en mai de 5,8% par rapport à un an auparavant, ce qui correspond à 12.007 personnes, indique le Forem, office de l’emploi wallon. Le nombre d’opportunités de travail a, lui, augmenté de 51%.
Fin mai, la Wallonie dénombrait 126.337 personnes demandeuses d’emploi et d’allocations et 27.984 jeunes en stage d’insertion professionnelle, période d’attente à la sortie des études. S’y ajoutent 29.755 demandeuses et demandeurs d’emploi inscrits obligatoirement et 10.688 inscrits librement. Au total, la Wallonie comptait donc 194.764 demandeurs d’emploi inoccupés. Le taux de la demande d’emploi atteint 12,2% de la population active wallonne, ce qui revient presque au niveau de 2019 (12,1% en mai 2019). Il était de 13% en mai 2020, marqué par la crise sanitaire.
Entre avril et mai, le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés a diminué de 2,6% ou 5.301 personnes. La demande d’emploi diminue surtout chez les moins de 30 ans, avec une baisse de 10,7% constatée chez les personnes âgées de 25 à moins de 30 ans par rapport à mai 2020, et de 10,1% chez les moins de 25 ans. Le nombre d’individus en recherche d’un emploi depuis une courte durée est celui qui baisse le plus fortement, avec une diminution de 20% relevée pour ceux inoccupés de six mois à moins d’un an par rapport à mai 2020, et de 17,2% pour les personnes dont l’inoccupation est inférieure à six mois.
De plus en plus d’offres
Les demandeurs d’emploi inoccupés de plus longue durée, eux, augmentent: +6,6% pour ceux et celles qui recherchent un travail depuis un à deux ans, +6,8% pour les personnes inscrites depuis deux à cinq ans. Celles en recherche depuis cinq ans ou plus s’affichent, elles, en diminution, de 2,6%.
Le Forem a diffusé en mai 33.889 d’offres d’emploi, soit 51% de plus qu’un an auparavant. Les plus fortes augmentations à un an d’écart concernent les secteurs de l’horeca, des services collectifs, sociaux et personnels, de l’industrie manufacturière, du transport et entreposages et enfin des services aux entreprises, dont l’immobilier et les activités de location. Le commerce et la construction s’affichent également en besoin de nouveaux travailleurs et travailleuses.