Les intentions de recrutement restent élevées malgré un contexte d’incertitudes

Environ la moitié des employeurs prévoient de renforcer leurs effectifs d’ici la fin du mois de décembre, rapporte le nouveau baromètre de l’emploi de ManpowerGroup. Les intentions de recrutement se maintiennent donc à des niveaux «très élevés» pour le quatrième trimestre malgré un contexte d’incertitude et de pénuries de talents, analyse le rapport.

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Rédaction
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D’après les résultats de l’enquête, 46% des employeurs sondés prévoient de recruter d’ici la fin de l’année tandis que 13% prévoient de réduire leurs effectifs et que 39% n’anticipent aucun changement.

Au-dessus de la moyenne mondiale

Après correction des variations saisonnières, la prévision nette d’emploi (différentiel entre le pourcentage d’employeurs prévoyant des embauches et de ceux anticipant des licenciements) atteint la valeur «très favorable» de +33%, ajoute le baromètre. Il s’agit d’une hausse de 8 points par rapport au trimestre précédent et de 3 points par rapport au 4e trimestre de l’année dernière. La Belgique se situe au-dessus de la moyenne mondiale (+30%).

«Dans un contexte économique de plus en plus incertain marqué par les tensions géopolitiques, une pression accrue sur les coûts et une inflation croissante, notre enquête montre que les employeurs belges font preuve de résilience en maintenant le cap dans le domaine de l’emploi», résume Sébastien Delfosse, managing director de ManpowerGroup BeLux. «Confrontés à des pénuries de talents sans précédent qui touchent plus de trois employeurs sur quatre en Belgique, les employeurs sont toujours prêts à prendre le risque de recruter et rapportent des prévisions d’embauche très optimistes.»

Différences régionales

Ces perspectives d’emploi sont néanmoins contrastées au niveau régional. Elles sont très optimistes à Bruxelles (+41%) et en Wallonie (+35%) mais plus prudentes en Flandre (+22%).

Les intentions de recrutement positives concernent particulièrement le secteur de la finance, des banques, de l’assurance et de l’immobilier, avec la prévision nette d’emploi la plus forte jamais enregistrée dans ce secteur depuis le lancement de l’enquête en 2003 (+59%). Les prévisions d’embauche sont également très favorables dans les secteurs des services publics, de la santé, de l’éducation et des services collectifs, dans celui des «autres services» (activités spécialisées, scientifiques et techniques, services administratifs) ainsi que dans le secteur de l’horeca, de la culture et des loisirs.