Voici les métiers qui recrutent en Région bruxelloise
À la recherche d’un emploi où les offres ne manquent pas? Voici un aperçu des métiers en pénurie et des secteurs qui recrutent à Bruxelles.
Début juillet, Actiris a publié la liste officielle des 113 métiers identifiés comme fonctions critiques en Région Bruxelles-Capitale. Il s’agit de fonctions pour lesquelles les employeurs peinent à recruter.
Quels métiers recrutent?
Il existe trois raisons pouvant expliquer qu’une fonction est considérée comme critique. Tout d’abord, le problème peut être quantitatif. Concrètement, il y a trop peu de candidats pour certains métiers. Ensuite, il peut y avoir un souci d’ordre qualitatif. Il y a des candidats mais ils n’ont pas les bonnes qualifications. Cela peut concerner leur formation, leur expérience ou encore leurs connaissances linguistiques. Enfin, il peut s’agir d’une fonction critique car les conditions de travail sont difficiles. Par exemple, le travail est lourd ou dangereux, les horaires sont coupés, de week-end ou de nuit, le statut est précaire ou la rémunération faible.
Pour certaines fonctions, comme syndic d’immeubles ou architecte paysagiste, la pénurie vient uniquement de l’aspect quantitatif. Pour d’autres, comme agent de la sécurité publique ou animateur socioculturel, le problème est uniquement d’ordre qualitatif. Mais pour quelques fonctions, les trois causes de tensions qui font qu’elle est en pénurie se cumulent. C’est le cas pour les conducteurs d’autobus et les conducteurs de camions avec remorque.
La liste officielle des fonctions critiques est publiée par view.brussels, l’Observatoire bruxellois de l’Emploi et de la Formation. La plupart des professions reprises figurent sur la liste depuis plusieurs années. Parmi celles-ci, se trouvent entre autres le corps enseignant, le personnel soignant, les métiers du numérique ou encore de la construction.
Le choix des études est important
Pour Actiris, poursuivre une formation ou des études qui mènent à un de ces métiers en pénurie augmente fortement les chances de trouver un emploi. C’est la raison pour laquelle l’organisme propose sur son site internet une liste des études qui préparent à une profession pour laquelle il existe une pénurie significative de main-d’œuvre. Cette année, plusieurs études ont été ajoutées à cette liste. Il s’agit des études pour devenir hôtelier-restaurateur, assistant de direction ou encore instituteur maternel, mais aussi les études en assurance et gestion du risque, comptabilité, gestion hôtelière, management de la logistique, technico-commercial, prévention sécurité industrielle et environnement, technologue de laboratoire médical et architecture.
Parallèlement, certaines études et secteurs ont été supprimés de cette liste: boucher, chimie, cuisinier, dessinateur industriel technique, dessinateur d’architecture, pâtissier-boulanger, techniques de transformation du métal et constructions métalliques, ainsi que travail du bois; informatique; littérature et langues modernes.
Enfin, Actiris précise qu’il existe de nombreux autres trajets qui mènent à des métiers en pénurie et qui peuvent octroyer une dispense de disponibilité comme les formations professionnalisantes chez les partenaires d’Actiris ou encore la formation en alternance (secondaire ou supérieur).