Cet aliment que l’on prend plaisir à manger devient encore plus cher
C’est hallucinant: tout augmente! Et cet aliment que vous prenez tant de plaisir à manger suit la tendance...
Lors des dernières fêtes de Pâques, c'est une hausse de prix qui n'était pas passée inaperçue parce qu’elle concernait le produit emblématique de cette période de l'année : le chocolat. Pourtant, cette situation n'est pas nouvelle, elle s'inscrit dans un phénomène de longue date. "Le marché du cacao a connu une flambée des prix remarquable... Cette saison marque le deuxième déficit consécutif, les stocks de cacao devant tomber à des niveaux inhabituellement bas", a déclaré au site de la chaîne de télévision américaine CNBC l'analyste du cabinet de data S&P Global Commodity Insights, Sergey Chetvertakov.
En juin dernier, la problématique avait été remise sur la table lorsque la flambée du cours du cacao a atteint un niveau historique, jamais vu depuis fin 2015. La tonne de cacao présentait un prix en hausse de 25% depuis le début de l'année et même de 31% sur un an.
Le prix du sucre aussi augmente
Et la tendance n'est pas prête de s'arrêter, pour plusieurs raisons. Prenons d'abord le cas des produits chocolatés contenant du sucre. Cet ingrédient n'échappe pas non plus à une flambée des prix. Selon l'institution financière Rabobank, le prix du sucre brut a augmenté de 20% depuis le début de l'année.
"Pour les fabricants, si 60% de vos produits sont du sucre, cela représente une augmentation substantielle du prix des intrants", a déclaré au média The NewsDaily l'analyste Pia Piggott. Et comme si cela ne suffisait pas, le prix du beurre de cacao a lui aussi progressé, de l'ordre de 20% en juin sur un an.
Le prix du chocolat n'est pas prêt de baisser non plus en raison du contexte climatique. Il faut regarder du côté de la Côte d'Ivoire, qui représente 40% de la production mondiale de cacao, pour comprendre le problème. Le pays d'Abidjan fait face à des inondations et des conditions très humides qui rendent malades les cacaoyers. Paradoxalement, la sécheresse due au phénomène météorologique El Nino entraîne aussi des récoltes moindres en Afrique de l'Ouest, juge pour sa part le cabinet d'analyses S&P Global Commodity Insights.
Mieux vaut se préparer donc à payer plus cher nos petits encas cacaotés, puisque nous serions en train de nous diriger vers une troisième année de déficit, a assuré la Rabobank...
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