Combien y a-t-il de poissons dans l’océan?
D’après World Atlas, il n’y aurait pas moins de 3.500.000.000.000 poissons qui barboteraient dans l’eau de nos océans. Il s’agit là d’une estimation des scientifiques puisque parvenir à tous les compter relèverait d’une mission impossible. Concernant les espèces découvertes, les humains sont à la traîne puisque nous avons (seulement) découvert 240.000 espèces marines sur les 2,2 millions qui existeraient d’après les chercheurs. Mais comment est-ce possible d’en connaître si peu en 2023?
Des fonds marins mystérieux
Cette méconnaissance est en vérité due aux fonds marins qui sont aussi faciles d’accès que la «Chambre des Secrets» dans Harry Potter. En effet, comme le relate Slate, certains endroits des profondeurs sont équipés de geysers crachant de l’eau à plus de 400ºC. Autant dire que les océans sont loin d’accueillir les visiteurs les bras ouverts. Entre le terrain (sous-marin) pour le moins hostile, l’obscurité totale et la pression sous-marine, on comprend mieux pourquoi les scientifiques mettent du temps à dénicher de nouvelles espèces. De nouvelles ont beau être identifiées chaque année, le processus est long et complexe.
S’il nous reste de très nombreuses espèces à découvrir, certains affirment qu’il nous sera impossible de parvenir à toutes les identifier. La raison? Leur disparition. En effet, beaucoup d’espèces sont menacées ou en voie d’extinction à cause des conséquences (désastreuses) de l’Homme sur les mers et les océans.
Des déchets plastiques mortels
17 tonnes de plastique. C’est ce qui était rejeté à chaque minute en 2021 dans les océans d’après l’ONU. Un constat terrifiant qui, si on ne change rien, finira éventuellement par atteindre les 750 millions de ton nes dans l’océan en 2050. Or, un rapport du WWF (Fonds mondial pour la nature) a révélé que le plastique est responsable de «la mort de 100 000 mammifères marins, et d’un million d’oiseaux» et ce, chaque année.
À côté des plastiques liés à la consommation humaine, on retrouve également dans l’eau la présence de « microplastiques ». Ceux-ci, invisibles à l’œil nu, peuvent «accumuler des polluants et des toxines à leur surface, qui sont ensuite libérées dans les organismes (des poissons, comme des crustacés ou du zooplancton) après ingestion (jusqu’à se retrouver dans nos propres assiettes)», explique CNET France. En effet, comme le rapelle l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), l’impact du plastique sur la biodiversité ne se résume pas aux ingestions de plastiques. «Des effets toxicologiques variables (sur la physiologie, le métabolisme, le comportement et la reproduction) sont constatés en laboratoire sur différents organismes vivants tels que les coraux, les huîtres ou certains types de poissons», a fait part l’OPECST dans un rapport remis au Sénat en janvier 2021. Or,ces effets toxicoloues provoquent des «perturbations de croissance et de reproduction des poissons», qui peuvent, à terme, «conduire à de graves dysfonctionnements écologiques.», met en garde Inrae.
Un réchauffement inquiétant
À côté du plastique, on trouve le réchauffement climatique. D’après une étude menée par l’université Ruters située au New Jersey, le réchauffement climatique a un impact conséquent sur le monde marin et ses habitants. En se basant sur 235 populations regroupant 124 espèces de poissons, crustacés et mollusques dans 38 régions du monde, les scientifiques ont trouvé qu’en moyenne «le réchauffement climatique aurait réduit de 4% les prises de poissons et de coquillages de nombreuses espèces dans des pêches durables. Mais, dans cinq régions du monde, les diminutions atteignent 15 à 35% », rapporte Futura Sciences.
Vers une disparition des poissons?
C’est en tout cas ce qu’affirme un rapport de la Banque Mondiale. L’institution a affirmé que la présence de plastique dans l’eau et de la surpêche, sans parler du réchauffement climatique, risquerait de «compromettre profondément la capacité des océans à se régénérer, si bien que les fruits d
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