Comment Action est devenu l’un des magasins préféré des Belges?

Depuis 2015, Action est une enseigne qui marche, en témoigne ce rapport du magazine Gondola, qui pointe une hausse de chiffre d’affaires de 168%. Mais cette belle histoire entrepreunariale n’est-elle pas sans problème? Les prix cassés d’Action ne cachent-ils pas un désastre écologique? Metro s’est posé la question.

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Ce sont nos confrères du Soir qui relaient l’information: entre 2015 et 2022, Action a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de 168%. Le modèle de la chaîne de magasins a un modèle limpide, puisqu’il repose sur des prix cassés. Mais Action, c’est désormais plus que ça.

En effet, un rapport du magazine Gondola montre que le chiffre d’affaires par mètre carré des magasins Action augmente, ce qui veut dire qu’à côté de l’offre bon marché, il existe aussi une offre à prix normal qui trouve son public depuis quelque temps.

Comment ces prix sont aussi bas?

Un porte-parole de l’entreprise néerlandaise explique comment Action s’y prend pour faire des prix aussi bas: «Nous achetons en grandes quantités. Puis nous avons des processus standardisés et efficaces, des emplacements peu coûteux et peu de dépenses en publicité.» Et ces prix cassés, c’est précisément ce que recherchent les Belges en cette période d’inflation galopante. «Action est passé d’un magasin de brol pas cher qui répond à un plaisir instantané à un magasin de destination pour une population (à bas revenu) qui sait qu’elle peut y trouver des habits bon marché», analyse Pierre-Alexandre Billiet.

L’écologie, le revers de la médaille?

Forcément, le modèle d’Action pose question d’un point de vue écologique. D’une part, nombreux sont les produits qui viennent de l’étranger et d’autre part, l’enseigne tend à pousser à la surconsommation, le tout en reposant essentiellement sur des produits en plastique. «Ce type de magasin peut néanmoins jouer un rôle très important dans cette transition. Ils ont compris les achats compulsifs des clients, reste maintenant à le cadrer vers un modèle plus durable», poursuit Pierre-Alexandre Billiet.

Vers un mieux?

Du côté d’Action, on affirme que l’on veut faire des efforts en matière de durabilité, comme l’explique un porte-parole: «Nous voulons réduire nos émissions de 60% de CO2 d’ici 2030 et avons pris de nombreuses mesures pour économiser l’énergie ou améliorer notre logistique.» En parallèle, l’entreprise revoit actuellement son utilisation des emballages et travaille sur l’amélioration de la qualité de ses produits.

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