Comment l’intelligence artificielle s’investira-t-elle bientôt pour la cause animale?
Et si demain, c’était les robots qui lançaient des pétitions pour défendre les droits des animaux? Le scénario paraît complètement fantasque. Et pourtant, une intelligence artificielle a été mise au point en Nouvelle-Zélande pour générer spécifiquement des propos en faveur du véganisme.
Les futures campagnes de publicité pour faire la promotion d’un steak sans viande ou d’un lait de soja seront-elles rédigées par une intelligence artificielle? La question mérite d’être posée car une start-up néo-zélandaise a mis au point le tout premier outil capable de générer automatiquement des contenus pouvant soutenir des propos en faveur du véganisme.
Alors que nous nous interrogions il y a quelques semaines à l’occasion du Salon international de l’alimentation (Sial) sur la façon dont les industriels prévoyaient d’enrichir le rayon végan (conformément aux prévisions du cabinet d’analyses américain Grand View Research, Inc, qui table sur une croissance annuelle de 10,6% à l’horizon 2030), cette intelligence artificielle révèle combien la stratégie marketing du marché vegan pourrait bien s’améliorer. Précisément, ce module pourrait être aussi bien utilisé par des entreprises que des associations qui font la promotion de produits végans ou d’actions en faveur de la défense des animaux.
Une plateforme facile d’utilisation
Baptisée VEG3, cette plateforme, facile comme bonjour à utiliser, peut aussi bien produire des recettes que des propos pour des blogs ou des communiqués de presse. Elle a été entraînée sur la base de dizaines de milliers de contenus. Cette intelligence artificielle a aussi la possibilité de répondre à des commentaires anti-vegans postés sur le web. Le logiciel propose même trois catégories de contenus afin de choisir si l’on souhaite être standard dans ses propos, sinon précis et factuel ou créatif.
Pour le moment, VEG3 est en bêta test et permet d’utiliser gratuitement l’outil sur une base de quelque 3.000 mots.