Devriez-vous quitter X (Twitter) ?

Rebaptisé X depuis qu’il a été racheté par Elon Musk, la réputation deTwitter en a pris un sacré coup. Entre les fonctionnalités du réseau qui sont désormais payantes, les discours haineux et le désinformation qui règnent en maître, ce n’est pas étonnant que beaucoup se demandent s’ils ne feraient pas mieu de quitter le réseau...

par
S.M.
Temps de lecture 2 min.

Pourquoi partir ?

Plusieurs institutions ont d’ores et déjà décidé de quitter X, véritable champ de bataille où de nombreux utilisateurs n’hésitent pas à se lancer dans du cyber-harcèlement et dans les Tweets racistes (ceux-ci ont d’ailleurs augmenté de 200% depuis le rachat de la plateforme).

C’est notamment le cas de l’ULB qui a préféré clotûrer son compte sur X à cause du risque de « désinformation et de partage de contenus haineux, illicites ou violents à l’échelle mondiale» présent sur le réseau. Une autre personnalité s’est également faite remarquer en partageant un (dernier) post sur son compte en expliquant les raisons de son départ définitif de la plateforme : «Manipulation, désinformation, amplification des pulsions de haine, harcèlement organisé, antisémitisme et racisme avéré, meutes attaquant les scientifiques, les climatologues, les femmes, les écologistes, les progressistes et toutes celles et tous ceux de bonne volonté qui souhaitent un débat politique serein et apaisé dans un monde de plus en plus complexe : la liste des dérives est infinie.», énumère Anne Hidalgo, maire de Paris, peu après avoir écrit dans le même post: «Loin d’être l’outil révolutionnaire qui, au départ, permettait un accès à l’information au plus grand nombre, Twitter est devenu ces dernières années l’arme de destruction massive de nos démocraties.»

Elle va ensuite jusqu’à qualifier Twitter de «vaste égout mondial». Des propos durs qui illustrent toutefois une réalité à laquelle de nombreux utilisateurs sont confrontés. «Trop violent, aucune protection contre le cyberharcèlement (ou presque) – la fonctionnalité block étant régulièrement mise sur la sellette – et de moins en moins accessibles (tout se paye ou presque désormais)» explique Moustique. Il ne s’agit que d’une poignée de raisons justifiant le fait qu’en août dernier, sur seulement 40% comptaient y rester ou s’y inscrire dans un sondage de La Libre.

Pourquoi rester ?