Disparition du petit Émile: pourquoi la maman du petit garçon en appelle à Benoîte Rencurel?

Depuis samedi, c’est toute la France et même la Belgique qui suivent de près les recherches pour retrouver Émile, ce petit garçon de deux ans et demi qui a disparu dans un hameau du Haut-Vernet. Hier, sa maman demandait à ses proches d’en appeler à Benoîte Rencurel, mais qui est cette sœur?

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

«Aucun indice, aucune information, aucun élément» ne permet d’expliquer la disparition du petit Émile, malgré un travail colossal de ratissage du hameau des Alpes-de-Haute-Provence où l’enfant de deux ans et demi était en vacances chez ses grands-parents. C’est ainsi que Rémy Avon, le procureur de Digne-les-Bains, a démarré son point presse hier soir dans le cadre des recherches qui se déroulent pour retrouver le petit garçon.

Un message étrange

Les enquêteurs en sont au point mort et le fait d’avoir fermé complètement le hameau de Vernet n’a pas permis d’en savoir plus sur ce qui a pu expliquer la disparition d’Emile. Malgré cela, l’espoir demeure et toute la France ainsi que la Belgique veulent encore y croire.

Sur les réseaux sociaux, les appels à la prière sont nombreux et l’un d’entre eux a particulièrement retenu l’attention, puisqu’il vient de la maman du petit garçon, qui est très croyante: «Veuillez prier pour la vénérable sœur Benoîte Rencurel, mystique des apparitions du Laus. Le diable l’emmenait régulièrement dans les montagnes pour la persécuter et les anges la ramenaient.»

Qui est cette sœur?

Si vous n’êtes pas des experts en religion, le nom de Benoîte Rencurel ne vous dit peut-être rien (c’était notre cas, ndlr). Il s’agit en fait d’une bergère de Laus qui a vécu entre 1647 et 1718. Elle est connue pour avoir vu plusieurs apparitions de la Vierge Marie et sa ville est toujours un lieu de pèlerinage bien connu.

En effet, l’Église a reconnu les apparitions du Laus en 2008. Elles sont les plus anciennes dans la chronologie des visions de la Vierge Marie en France. Et c’est précisément Benoîte Rencurel qui les a signalées pour la première fois en 1664. Le pape Benoît XVI a reconnu cette sœur comme «vénérable» en 2009.

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be