Disparition du petit Émile: ses parents brisent le silence et racontent leur calvaire
Depuis le 8 juillet dernier, le petit Émile, qui était en vacances chez ses grands-parents, a disparu. Si de nombreuses choses ont été dites sur ses parents, connus comme étant de fervents catholiques, ceux-ci ne s’étaient jamais exprimés directement. Ils sortent désormais du silence.
Depuis le 8 juillet, tous les yeux sont tournés vers la commune du Vernet, où le petit Émile a disparu alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents. Et si cette histoire passionne autant, c’est parce que tout le monde se dit que cela aurait pu arriver dans sa propre famille. De nombreuses choses ont été dites depuis maintenant plus d’un mois, mais ce sont les convictions de la famille qui font couler le plus d’encre. En effet, ceux-ci sont extrêmement religieux et le père aurait un passé proche de l’extrême droite.
«On imagine forcément le pire»
Pour la première fois, Colomban et Marie se sont exprimés publiquement quant à la disparition de leur fils. Ceux-ci ont livré une interview au magazine «Famille chrétienne». «On imagine forcément le pire, mais on ne peut s’empêcher d’espérer. Nous continuons à implorer le Seigneur. Nous ne tournons pas la page et nous continuons à espérer», explique le père.
Manifestement, la religion est un maillon essentiel de leurs vies. La maman complète les propos de Colomban: «Parfois, nous sommes submergés par le chagrin et l’angoisse. On désespère un moment, et ensuite on est comme soulevés par l’espérance.» Le couple ne cache qu’il demande à Dieu «un miracle», mais continue de faire confiance aux gendarmes qui sont en charge de l’enquête.
Une vague de solidarité
«La solidarité a été très forte. Nous avons vu les cuisiniers d’une colonie de vacances voisine apporter des plats cuisinés et du café pour tous les bénévoles», conclut la maman.
Cela fait désormais sept semaines que le petit garçon de 2 ans et demi a disparu dans les Alpes-de-Haute-Provence, et le mystère reste entier quant à ce qui a bien pu se passer. L’enquête a été élargie aux chefs d’«enlèvement, arrestation, détention et séquestration de mineur».
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