La fête est finie à Dubaï : «Le rêve de devenir influenceur s’effondre»
Rien ne va plus pour les influenceurs français qui s’étaient installés à Dubaï. Au fil des mois, le château de cartes s’effondre encore un peu plus.
Les temps sont durs pour les influenceuses et les influenceurs français. Ces dernières années, ils ont été nombreux à partir s’installer à Dubaï. Officiellement, pour le soleil. Officieusement, sans doute parce que là-bas il n’y a pas d’impôt sur le revenu, ni sur les sociétés.
Retour en France ou dans d’autres pays
Mais depuis le début de l’année, ce modèle est en train de peu à peu s’écrouler. Leurs revenus ont drastiquement baissé et le modèle d’hyperconsommation qu’ils mettent en avant plaît de moins en moins. Ces influenceurs ont donc été nombreux à quitter leur villa de Dubaï et à devoir rentrer en France. Certains sont d’ailleurs revenus à des prestations plus «classiques» pour renflouer les caisses, comme se montrer le week-end dans les boîtes de nuit. D’autres optent pour d’autres destinations avantageuses fiscalement et moins coûteuses que Dubaï comme le Maroc, l’Indonésie ou la Thaïlande.
Le rêve de devenir influenceur s’effondre
Serguei Reznik a participé à l’émission de téléréalité «Love Island». Il confirme à nos confrères du Figaro que les temps sont difficiles. «Aujourd’hui, le rêve que nourrissaient nombre de jeunes de devenir influenceur s’effondre», a-t-il déclaré. Il confie n’avoir reçu que deux propositions pour des placements de produits en six mois. Comme d’autres, il devra donc se reconvertir et se tourner vers un métier plus traditionnel. «Même les finalistes des émissions ne parviennent plus à attirer sur les réseaux sociaux beaucoup d’abonnés après la diffusion.Résultat, ils se retrouvent avec aucune ou très peu de demandes de collaborations rémunérées de la part des marques», a analysé Jeff, spécialiste de la téléréalité.«L’espoir de déménager à Dubaï et de vivre la grande vie, c’est fini», a confirmé au journal français une influenceuse qui souhaite garder l’anonymat.
La fin des influenceurs?
Même la pratique du dropshipping (à laquelle l’émission Sept à Huit a de nouveau consacré un sujet ce dimanche soir) ne fonctionne plus si bien. Mais est-ce pour autant la fin des influenceurs? Malheureusement, pas vraiment. Cependant, ils vont devenir de moins en moins nombreux à faire fortune avec cette «activité». Dans les prochains mois, il risque d’y avoir moins d’influenceurs mais qui seront mieux rémunérés par les marques. «Il y a une montée en gamme du marché», analyse dans le Figaro Cyril Attias, fondateur de l’agence de marketing.
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