Le rhume des foins revient en force: pourquoi certaines personnes en souffrent, et pas d’autres?

Chaque année, quand la nature s’éveille aux prémices du printemps, certains d’entre nous sont victimes d’un rhume des foins. Mais qu’est-ce qui explique qu’une personne soit touchée, et l’autre pas? Metro vous explique.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 3 min.

Ça y est, le printemps est enfin là et la nature va doucement se réveiller d’un hiver qui a semblé bien trop long pour plus d’une personne. Mais si la plupart d’entre nous sont ravis de ce changement de saison, certains redoutent tout de même le retour des allergies et, plus spécifiquement, le rhume des foins. Car cette réaction allergique au pollen peut beaucoup impacter leur quotidien.

Pourquoi certaines personnes sont touchées par cette allergie?

la génétique : cet aspect joue un rôle important pour savoir si vous êtes sensible au pollen ou non. Samuel J. White, immunologue, explique à nos confrères de «The Conversation», relayés par «Moustique»: « Plusieurs gènes, y compris ceux impliqués dans la régulation et la réponse du système immunitaire, ont été associés à un risque accru de développer le rhume des foins. La recherche a montré que l’héritabilité varie de 33% à 91% pour la rhinite allergique.»

le système immunitaire : certains systèmes peuvent réagir de manière excessive aux allergènes, quand d’autres seront moins impactés. Cela crée des réactions allergiques comme, par exemple, le rhume des foins. Le fait de souffrir d’autres allergies, d’asthme, mais aussi d’eczéma, peut augmenter vos chances de développer cette allergie.

l’environnement : certains d’entre nous vivent dans un environnement où ils sont plus exposés aux allergènes que d’autres. Et forcément, au plus on s’expose, au plus on risque de développer un rhume des foins. « Cela peut être dû au fait de vivre dans une zone où le taux de pollen est élevé ou d’être exposé à certains allergènes au travail, par exemple », précise l’immunologue.

des facteurs environnementaux : le fait d’être exposé à la pollution de l’air, à la fumée des cigarettes ou à d’autres irritants vous rend plus susceptibles de développer un rhume des foins. « Cela s’explique par les dommages causés aux voies nasales et au système respiratoire, ce qui facilite la pénétration des allergènes dans le corps et déclenche une réaction allergique», explique encore Samuel J. White.

Comment s’en prévenir naturellement?

l’ail : connu pour ses propriétés anti-inflammatoires, l’ail ne sert pas uniquement à relever vos plats ou à éloigner les vampires. L’un de ses composants anti-oxydant serait efficace pour atténuer les réactions allergiques au pollen. N’hésitez donc pas à en garnir vos plats et vos salades!

l’ortie : on n’y penserait pas, pour la bonne et simple raison que certaines allergies proviennent du pollen de cette plante. Mais consommée en gélule ou en tisane, l’ortie a pourtant le pouvoir de diminuer l’activité des enzymes histamines, responsables des réactions allergiques.

l’oignon : même s’il fait pleurer les yeux, l’oignon est riche en quercétine, un flavonoïde (métabolite) qui possède des propriétés antihistaminiques naturelles. À consommer cru de préférence ou (pour les plus audacieux) en jus. Bon à savoir: on trouve également de la quercétine dans le raisin rouge, le thé noir, les pommes ou encore les agrumes.

l’estragon : en plus d’ouvrir l’appétit, de soulager les douleurs ou les maux de ventre, l’estragon est aussi un excellent anti-allergène. Particulièrement préconisé pour le rhume des foins, il se consomme sous forme de gélules ou d’huile essentielle. Mais cela fonctionne aussi si vous ajoutez quelques brins frais de cette herbe pour accompagner votre saumon!

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