Les chats vivent-ils dans un monde différent du nôtre?

En Belgique, on recense environ 2,3 millions de chats domestiques dans nos foyers. Et si ces animaux sont des compagnons de choix pour les humains, on se demande parfois ce qui se passe dans leur tête. Tant et si bien que l’on se demande si ceux-ci vivent dans la même réalité que nous…

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Si vous avez un chat, vous vous êtes certainement déjà demandé ce qui se passait dans la tête de votre animal lorsqu’il se met subitement à courir ou qu’il regarde fixement un point. Et si leur comportement nous échappe parfois, c’est notamment parce que les chats sont dotés de sens qui rendent leur réalité complètement différente de la nôtre.

Des sens surdéveloppés

Le chat ne perçoit pas le monde de la même façon que nous, notamment parce qu’il possède un odorat remarquable, une ouïe largement supérieur à la nôtre, et une perception tactile très développée. «Son épiderme est réactif au moindre frôlement tout comme ses moustaches, les fameuses vibrisses que l’on trouve de chaque côté de la face, sur les sourcils, le menton ou les pattes», explique l’éthologue Jessica Serra.

Par contre, le chat a une vision différente de la nôtre: «Il voit mal de près et de loin. Il perçoit moins bien les couleurs que nous. Il ne discerne pas le vert et le rouge. En revanche, il est capable de voir les ultraviolets. Il est aussi capable de voir dans la pénombre grâce à une membrane située derrière sa rétine qui capte la lumière.»

Et l’air de rien, ces différences de perception donnent au chat accès à une réalité qui nous échappe totalement!

L’attitude d’un chaton

Tout cela ne nous empêche pas d’être les meilleurs amis du monde, même si pour eux, nous sommes plutôt une mère de substitution, d’après l’experte interrogée par France Inter. Au fur et à mesure qu’il est domestiqué, le chat adopte une attitude d’éternel chaton. Un chat adulte miaulera pour se faire comprendre par l’être humain exactement de la même façon qu’un chaton sauvage le fera pour se faire comprendre par sa mère. À l’inverse, nous nous adressons au chat comme si nous nous adressions à des enfants, avec des syllabes allongées et une accentuation des intonations.

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