Les soldats russes se droguent-ils avant d’attaquer?
Le comportement de certains soldats russes interroge. Certains estiment qu’ils se droguent avant d’aller sur le champ de bataille.
Dans l’est de l’Ukraine, Bakhmout est le théâtre de violents combats depuis l’été dernier. Cette ville qui comptait 70.000 habitants avant la guerre est devenue le symbole de la lutte entre Russes et Ukrainiens pour le contrôle de la région industrielle du Donbass.
Les soldats russes sont-ils drogués?
La bataille a déjà causé de très lourdes pertes tant du côté des troupes russes que des troupes ukrainiennes. «À l’heure actuelle, les unités de Wagner contrôlent environ 70% de Bakhmout et continuent l’offensive pour sa libération complète», a assuré le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojinedans, dans une lettre adressée au ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
Mais face au comportement des soldats russes, qui ne semblent pas avoir peur de la mort, des combattants ukrainiens estiment qu’ils sont sous l’emprise de drogues. Au New York Times, des soldats de la troisième brigade d’assaut ukrainienne ont expliqué que les Russes avançaient sans trembler malgré une mort presque certaine. D’ailleurs, un soldat américain à la retraite estime que l’espérance de vie moyenne d’un combattant de Wagner sur le front est de seulement quatre heures.
Des «zombies» qui n’ont pas peur de la mort
«Nos hommes se demandent s’ils ne sont pas drogués. Sinon, comment peuvent-ils aller vers une mort certaine, en marchant sur les cadavres en décomposition de leurs collègues? Il y a de quoi devenir un peu fou», a expliqué un soldat ukrainien.
Le mois dernier déjà, certains soldats présents sur le front comparaient les soldats russes à des zombies capables de grimper sur les cadavres d’autres combattants russes abattus. «Il est très probable qu’ils se droguent avant d’attaquer», avait indiqué un soldat ukrainien à CNN.
Les Russes accusent aussi les Ukrainiens de se droguer
Depuis le début de la guerre, les Russes accusent également les soldats ukrainiens de prendre des drogues, c’est d’ailleurs cela qui expliquerait leur grande résistance depuis plus d’un an maintenant.
Le lien entre la drogue et les soldats sur le front est d’ailleurs loin d’être nouveau. «L’histoire montre à quel point la drogue a toujours accompagné les guerres et leur propagande », rappelait au journal suisse Le Temps il y a quelques mois Lukasz Kamienski, professeur de sciences politiques à Cracovie.
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