Non, le coronavirus n’a pas disparu: un nouveau variant émerge

Si on en parle actuellement beaucoup moins, le coronavirus n’est pas mort. Il continue de circuler dans la population. D’ailleurs, un nouveau variant est en progression un peu partout dans le monde. Son nom? Eris.

par
T.W.
Temps de lecture 2 min.

Le coronavirus est-il désormais un lointain et mauvais souvenir? A-t-on vraiment fini d’en entendre parler? Eh bien, ce n’est malheureusement pas si sûr!

Eris, un nouveau sous-variant d’Omicron

En mars dernier, l’OMS estimait que la Covid-19 était désormais comparable à la menace de la grippe saisonnière et qu’il s’agissait d’un virus «qui ne perturbait plus notre société ou nos systèmes hospitaliers». Mais il ne faudrait pas pour autant enterrer le coronavirus. C’est un virus qui reste mortel et qui continue à tuer.Depuis quelques semaines,un nouveau sous-variant d’Omicron est actuellement en augmentation dans plusieurs pays. Il a été baptisé Eris (EG.5.1).

La semaine dernière, ce sous-variant est devenu dominant aux États-Unis où les infections à la Covid-19 ont augmenté de 12% ces dernières semaines. En France, Eris représenterait déjà 35% des cas analysés, contre 15% au Royaume-Uni et 20% en Irlande.

Faut-il s’en inquiéter?

Ce sous-variant, placé sur la liste des souches sous surveillance par l’OMS, est-il plus dangereux que les autres? Pour Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève, Eris semble être plus transmissible que d’autres sous-variants qu’il a supplanté. Néanmoins, il ne serait pas plus dangereux. De plus, selon les dernières analyses, les derniers vaccins anti-covid seraient efficaces contre Eris. Néanmoins, il vient rappeler que la Covid est toujours là et qu’elle n’a pas disparu. «Les personnes à risque de formes graves restent toujours les personnes immunodéprimées et les personnes très âgées», souligne à nos confrères de TF1 Antoine Flahault.

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