Oups: la Russie dévoile par accident ses adresses d’installations secrètes
Malaise en Russie. Les autorités russes ont révélé par accident les adresses d’une grande partie de leurs installations top secrètes et leur erreur n’a pas échappé au «The Dossier Center» (un groupe d’enquêteurs).
Financé par le dissident russe Mikhaïl Khodorkovski, le groupe «The Dossier Center» s’est empressé d’exposer toute l’histoire. «Ces données pour le moins sensibles étaient contenues dans des listes de « consommateurs d’électricité spéciaux », qui ne devaient en aucun cas être déconnectés de l’alimentation électrique», raconte 7 sur 7. Ces listes étaient accessibles par tous sur les sites internet des autorités locales. «Tout le monde peut voir où vivent les employés des services secrets de Moscou et quels bâtiments discrets appartiennent en fait à des départements gouvernementaux spéciaux», a révélé «The Dossier Center.»
Sept ans de prison
Ces fameuses listes ont divulgué des adresses extrêmement sensibles: «Le document (de 434 pages) systématise les informations relatives à toutes les unités militaires, institutions et organes du ministère de la Défense situés à Moscou et indique à quelles adresses se trouvent des unités spécifiques», explique «The Dossier Center».
Les adresses concernées? Celle du service de sécurité des hauts fonctionnaires (FSO) à Moscou, les bases du service de garde externe du service pénitentiaire fédéral mais également les endroits où sont postées des unités militaires dans la partie est de la Russie. Ce n’est pas tout: l’adresse des membres des services secrets du FSB a également été dévoilée (pour info, ils vivent dans la république autonome d’Ingouchie). Ces lieux étant considérés comme des secrets d’État, les révéler est passible de sept ans de prison…
Ce qui étonne? Le fait que la plupart de ces installations secrètes se trouvent en réalité dans une réserve naturelle protégée, à Serebrjany Bor (au nord-ouest de Moscou) et pas dans une zone isolée.
«Le journal russe indépendant Meduza a rapporté que le document n’était actuellement plus disponible…», révèle Newsweek. On se demande bien pourquoi…
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