Pourquoi cette protéine remplit les scientifiques d’espoir dans la lutte contre le cancer?
Et si nous parvenions un jour à trouver un remède contre cette crasse qu’est le cancer? Une équipe de scientifiques vient de découvrir une protéine qui semble lutter efficacement contre les cellules cancéreuses. Quelle importance a cette avancée? Metro vous explique tout.
Les scientifiques ne cessent de faire des avancées dans la lutte contre le cancer, mais ce n’est pas encore suffisamment que pour faire un trait sur cette maladie… en tout cas pour le moment. Les scientifiques de l’université de Taipei, à Taïwan, ont récemment partagé les résultats de leurs recherches qui enthousiasment la communauté scientifique.
Qu’ont-ils découvert?
Ils ont découvert une modification génétique qui permet aux souris de multiplier la puissance des cellules tueuses de cancer par deux à sept fois. Cela permettrait d’allonger l’espérance de vie des animaux de 20%, cequi pourrait avoir un impact indéniable sur notre propre santé.
Sur quoi se basent leurs conclusions?
Les auteurs de l’étude se sont penchés sur une protéine que l’on nomme KLF1 (ou EKLF), qui produit un gène du même nom. Quel est son rôle dans l’organisme? Elle permet la bonne formation des érythrocytes, soit les globules rouges, et bien plus encore.
Et la mutation génétique que l’on constate chez certaines souris nous permet de voir que ses fonctions se multiplient, ce qui inclut «
Qu’est-ce qu’il y a de révolutionnaire?
Cette nouvelle forme de KLF1 serait également capable de réduire la fibrose, ou, en d’autres termes la destruction substantielle des tissus qui sous-tend le processus de vieillissement, rapportent nos confrères de Moustique.
Et là où l’équipe taïwanaise a fait d’immenses progrès, c’est qu’auparavant avec les opérations du genre, seules certaines souris voyaient leur vie être allongées. Avec ce transfert de KLF1, les scientifiques ont constaté que toutes les souris bénéficiaient de cet allongement de vie. Car si cela fonctionne entre toutes les souris, cela pourrait être la même chose pour d’autres espèces comme, vous l’aurez compris, l’Homme.
« Je pense que le modèle fonctionnera probablement sur tous les humains. Et il n’est pas nécessaire de procéder à une transplantation complète de moelle osseuse, il suffit d’une substitution partielle de 30 ou 20% pour rendre les souris résistantes au cancer», explique le Dr. Shen. Prochaine étape, donc: vérifier cette hypothèse avec une greffe chez l’être humain. «Je pense que d’un point de vue éthique, il faut s’en préoccuper, mais oui, c’est ce que nous essayons de faire», explique le chercheur.