Pourquoi la semaine de quatre jours ne convainc pas?
Depuis le 20 novembre dernier, les travailleurs qui le souhaitent peuvent prester leur semaine de travail en quatre jours, tout en conservant leur salaire. Toutefois, la mesure introduite par Pierre-Yves Dermagne peine à convaincre. Metro vous explique pourquoi.
Elle semblait alléchante pour de nombreux travailleurs, mais elle a finalement beaucoup de mal à convaincre. La semaine de quatre jours peut sans doute déjà être qualifiée de flop, puisqu’elle n’a, pour le moment, séduit que moins d’1% des travailleurs. Pour être exact, ce sont 0,73% de travailleurs (0,82% d’employés pour 0,60% d’ouvriers) qui y trouvent leur compte.
À quoi sert-elle?
Les travailleurs à temps plein qui le souhaitent peuvent prester leur semaine en quatre jours plutôt que cinq, tout en conservant leur salaire. Il est aussi possible de s’octroyer des semaines plus légères, si elles sont contrebalancées par d’autres plus chargées. Cela permet, par exemple, aux parents séparés de plus s’occuper de leurs enfants lorsqu’ils en ont la garde.
Pourquoi est-ce un flop?
Selon Securex, deux raisons expliquent cet échec:
1) l’absence d’étude concluante de son impact sur le bien-être du travailleur.
2) son impact administratif et organisationnel, notamment dans les PME.
Que répond le gouvernement?
Le cabinet du ministre de l’Emploi Pierre-Yves Dermagne précise que le but de la mesure n’était pas d’être généralisée, mais bien de régler une problématique pour certains travailleurs. Et pour Nicolas Gillard, porte-parole du ministre, il y a encore du chemin à parcourir: «Nous pensons qu’il n’est pas anormal que
À noter que le travailleur qui souhaite passe à la semaine de quatre jours doit prendre l’initiative d’introduire la demande auprès de son employeur. Celui-ci peut toujours refuser, mais ce refus doit être motivé. Lorsqu’une demande est acceptée, elle est valable six mois et peut être renouvelée.
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