Pourquoi les téléfilms de Noël sont-ils aussi réconfortants?

Qu’on les aime ou qu’on les déteste, impossible de passer à côté d’eux lorsque sonne l’arrivée de Noël. On parle bien sûr de ces fameux téléfilms festifs à l’eau de rose diffusés presque chaque jour au moment de l’hiver. Mais pourquoi ces téléfilms nous font-ils tant de bien? Metro vous répond.

par
Sarah Mangeleer
Temps de lecture 2 min.

On ne va pas se mentir, très peu d’entre nous regardent les téléfilms de Noël pour la qualité incroyable du jeu des acteurs ou pour l’intrigue absolument haletante. On sait vous et moi que l’héroïne (cette jeune femme dévouée corps et âme à son travail dans une prestigieuse société en général à qui il manque une chose: le véritable amour – saupoudré de magie de Noël) finira fatalement avec cet amour d’enfance quelle recroise, comme par hasard, dans la petite ville chaleureuse où sa boss l’envoyer faire un reportage/sauver un café-pâtisserie de la faillite/gagner une compétition de patin à glace/vendre un bâtiment, etc. Ces storylines, on les connaît presque par cœur à ce stade et pourtant, on va tout de même consacrer les deux prochaines heures de nos vies bien remplies pour les (re)(re)garder. Mais pour quelle raison au juste?

Un happy end garanti

Pour la psychiatre Marine Colombel, c’est tout simplement à cause de cette fin (prévisible dès les premières secondes du film en général): «Ce qui est important c’est qu’il y a le happy ending», affirme Marine Colombel. Et en plus de cela, il y a le fait que ces films réveillent notre âme d’enfant. En effet, pour pas mal de personnes, la période de Noël les renvoie à des souvenirs d’enfance. «Entreles croyances autour de la figure du père Noël, les moments en famille, les cadeaux et, pour certains, les traditions spirituelles, l’enfance a été marquée par ces fêtes», affirme Psychologies.

«Lorsque l’on est adulte on essaie de se raccrocher à ses souvenirs et à ses sensations d’enfant. On essaie de refaire vivre cet enfant en nous», explique la psychiatre. «On sait qu’à la fin tout finira bien. Or, à l’âge adulte, on sait que tout n’a pas une bonne fin», poursuit Marine Colombel. «Ces téléfilms permettent de retrouver notre insouciance d’enfant qui pense que tout ira bien.»

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