Pourquoi l’état de Vladimir Poutine est-il à nouveau jugé inquiétant?
Depuis plusieurs mois, les rumeurs autour de l’état de santé de Vladimir Poutine vont bon train. Le président russe a assisté ce week-end à un office de la Noël orthodoxe à Moscou, et les images de lui ont laissé penser qu’il n’était pas au top de sa forme.
Vladimir Poutine a assisté seul à un service religieux célébré dans une église du Kremlin vendredi à minuit pour la Noël orthodoxe, marquée par l’offensive russe en Ukraine. Le président russe a suivi la célébration dans la cathédrale de l’Annonciation, conçue à l’origine comme une église pour les tsars, menée par des prêtres en aubes dorées dont certains tenaient des candélabres, selon les images diffusées par le Kremlin.
Pourquoi son état pose-t-il question?
Si ce «non-événement» est discuté aujourd’hui, c’est parce que Vladimir Poutine a paru particulièrement perdu lors de cette célébration. Le président russe a eu l’air hagard et semblait n’être présent que physiquement. Dans un contexte où l’état de santé de Poutine est systématiquement questionné, ses images posent question.
Pour rappel, dans une interview donnée à la chaîne américaine ABC, le chef des renseignements avance que Poutine serait mourant. «Nous pensons que c’est un cancer», a-t-il affirmé. Selon lui, l’état du chef du Kremlin permettrait même de mettre un terme à la guerre «avant qu’il ne meure». Et lorsque la journaliste lui demande quand il pense qu’il va mourir, le responsable ukrainien répond «Peut-être très bientôt. J’espère.»
Ces informations proviendraient de «sources humaines», selon Kyrylo Budanov. Mais dans cette guerre à l’information menée par les deux pays ennemis, difficile de distinguer le vrai du faux. Ce qui est certains, c’est que jusqu’à aujourd’hui, aucune source officielle n’a appuyé ces dires.
En avril, le média russe indépendant Proekt avançait déjà que Vladimir Poutine pourrait souffrir d’un cancer de la thyroïde. «Je dirais que notre enquête ne confirme pas qu’il est atteint d’un cancer de la thyroïde, mais il est entouré de médecins depuis cinq ou sept ans. Ils sont un nombre important à le suivre», nuançait le fondateur du média. Une information qui avait été démentie, un mois plus tard, par le ministre russe des Affaires étrangères.
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