Primes de fin d’année: pourquoi risquez-vous d’avoir une bonne surprise en fin d’année?

C’est la fin de l’année et avec elle, vous serez nombreux à toucher une prime de fin d’année ou un 13e mois. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, vous pourriez voir ce montant augmenter par rapport à l’année passée. Metro vous explique pourquoi.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Si vous êtes employés, vous avez peut-être pour habitude de toucher une prime de fin d’année, que l’on appelle bien souvent le 13e mois s’il est équivalent à votre salaire habituel. Certains travailleurs n’ont toutefois pas accès à ce droit, qui dépend de votre convention paritaire. À titre l’exemple, les professions libérales ne bénéficient pas de ce petit extra salarial, ni même les pensionnés, les allocataires sociaux ou les indépendants, bien évidemment.

Comment calculer la prime?

Mais lorsque vous y avez droit, elle se calcule soit:

1) sur base forfaitaire négociée dans le cadre de la convention collective de travail.

2) sur base de ce que vous avez reçu en décembre 2022.

3) sur base d’ un calcul mixte, avec une base forfaitaire et un pourcentage en fonction des salaires perçus lors des douze mois de l’année, comme le rappellent nos confrères de Sudinfo.

Pourquoi peut-on attendre une bonne surprise?

Les Belges bénéficient chaque année du système d’indexation automatique. Et bien bonne nouvelle pour ceux qui touchent cette prime, il en est de même pour ces 13e mois. Toutefois, cette indexation dépend du moment où elle est prévue par votre convention collective de travail dans votre commission paritaire.

--> Les employés de la CP200 (500.000 travailleurs dans le pays) n’obtiendront leur indexation salariale de 10% qu’en janvier 2023. Pour le 13e mois, il faudra donc se contenter d’une indexation de 3%, soit celle qui a eu lieu entre 2021 et 2022.

--> Pour ceux qui ont bénéficié de plusieurs indexations durant l’année 2022, l’augmentation des primes de fin d’année pourrait bien atteindre les 10% selon les cas, ce qui concerne notamment les fonctionnaires.

«Il est toujours possible pour un employeur de prévoir une prime de fin d’année supérieure à celle prévue par son secteur d’activités, en anticipant ainsi l’augmentation du coût de la vie», souligne-t-on à l’UCM. Il revient au patron de choisir s’il souhaite poser un acte fort, surtout dans la situation de crise que nous connaissons depuis plusieurs mois.

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