Quand va-t-on arrêter de changer d’heure?

La nuit prochaine, nous allons une nouvelle fois changer d’heure, ce qui nous fera gagner une heure de sommeil. Mais pour quelle raison existe ce changement et pourquoi est-il régulièrement remis en cause par les experts? Explications.

Veuillez accepter les cookies pour afficher ce contenu.
par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Pourquoi le changement d’heure existe-t-il?

Cette nuit, nous passerons à l’heure d’hiver, ce qui nous permettra de gagner une heure de sommeil, mais aussi une heure de luminosité quotidiennement. Généralisé depuis 1976, ce changement est régulièrement remis en cause. Celui-ci avait été mis en place lors du choc pétrolier afin de réaliser des économies d’énergie. Dans les faits, les experts ont constaté que l’heure d’hiver était globalement plus en accord avec notre organisme. À l’inverse, l’heure d’été permet de prolonger les soirées en été et est donc meilleure pour le moral. Difficile donc de trancher pour savoir ce qui est le mieux pour nous.

Vers la fin de ce changement?

Mais le 26 mars 2019, nos dirigeants l’avaient fait pour nous, puisque les députés européens avaient voté la suppression du changement d’heure. Tous les États Membres semblaient plutôt convaincus par la mesure, mais l’exécution de celle-ci a été repoussée à cause de la Covid-19. La guerre en Ukraine a suivi, ne laissant pas aux députés l’occasion de s’attarder à ce type de questions.

Et ce laps de temps a également fait réfléchir certains pays qui se situent plutôt dans le nord de l’Europe. Ceux-ci veulent une heure d’hiver permanente, alors que les États Membres du sud souhaitent à l’inverse une heure d’été permanente. À l’origine, nous devions connaître notre dernier changement d’heure en mars prochain, mais vous aurez donc bien compris que désormais, rien n’est moins sûr.

Prudence sur la route

Par ailleurs, l’institut belge pour la sécurité routière Vias rappelle que quand on passe à l’heure d’hiver, le nombre d’accidents augmente de 35%, au même titre que leur gravité (+31%). En effet, les conditions de visibilité sont forcément moins bonnes et la vitesse au moment de l’impact est bien souvent plus élevée. À titre d’exemple, on recense quatre fois plus d’accidents impliquant un cycliste à l’aube et au crépuscule en octobre plutôt qu’en juin.