Quelle est cette grande arnaque sur Facebook qui utilise l’image de certaines personnalités?
Une grande enquête a mis au jour les coulisses d’une arnaque internationale utilisant l’image de certaines personnalités à leur insu sur Facebook.
Vous êtes peut-être tombés sur cette publication Facebook ces derniers jours: «Il l’a dit à l’antenne, maintenant il va être viré». L’identité du journaliste de la RTBF Adrien Devyver a été usurpée. En utilisant son image et un titre racoleur, les arnaqueurs redirigent l’internaute vers un faux site de presse et puis vers une plateforme pour investir dans une cryptomonnaie. Mais il s’agit en fait d’une cyberarnaque visant à escroquer les gens.
Ce n’est pas la première fois que l’image de personnalités de la presse est utilisée à des fins malveillantes. François De Brigode, Véronique Barbier ou encore Ophélie Fontana ont déjà fait les frais de ce type d’arnaque, explique la RTBF.
(lire la suite de l’article ci-dessous)
Quelle est l’ampleur de l’arnaque?
Check First, une entreprise impliquée dans la lutte contre la désinformation, a réussi à pénétrer ce système frauduleux. Il ressort de leur enquête que l’ampleur de l’arnaque est internationale et concerne plus de 160 sites web imitant 60 marques de médias issus de 29 pays différents.
Comment fonctionne le système frauduleux?
La mécanique est identique dans tous les pays. Des escrocs prennent le contrôle de publicités publiées sur Facebook. L’utilisateur est ciblé par le biais d’annonces trompeuses, avec un titre racoleur et l’image d’une personnalité médiatique ou politique.
La publication Facebook renvoie ensuite vers des prétendus sites de presse. Elle relate des éléments sensationnels et promet des profits rapides. Ces faux sites web utilisent les mêmes mises en page, les mêmes logos et les mêmes typographies que les sites de presse d’origine. Un formulaire permet ensuite aux arnaqueurs de prendre contact avec leurs victimes et de tenter de les escroquer via des investissements fictifs, explique la RTBF.
Un problème de sécurité sur Meta?
L’enquête de Check First montre que des questions se posent sur la gestion par Meta des pages et des contenus sponsorisés. Cela est très préoccupant, selon les enquêteurs. «Non seulement cela sape la confiance que les utilisateurs placent dans la plateforme, mais cela les expose également à des escroqueries potentielles », expliquent-ils au média public.
À l’avenir, faites donc bien attention lorsque vous voyez des publications Facebook racoleuses qui vous redirigent vers des soi-disant sites de presse et qui vous promettent de vous enrichir.
Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be