Sapin, cadeaux, décorations, repas… Noël coûtera plus cher cette année: comment faire des économies?
1. Le sapin
Le traditionnel sapin de Noël n’échappe pas, lui non plus, à l’inflation. Interrogé par nos confrères de Sudinfo, Jonathan Rigaux, le président de l’Union Ardennaise des Pépiniéristes (UPA), évoque une hausse des coûts de production de 12 à 18%. Pour le consommateur, ça revient à une hausse de 5€ «pour un sapin classique Nordmann».
Pour faire des économies (et d’autant plus sur le long terme), c’est peut-être l’année idéale pour troquer son sapin naturel pour une variante artificielle ou encore pour un sapin DIY! Originaux, économiques et écologiques, les sapins faits maison ont le vent en poupe cette année!
2.La décoration
Vous l’avez forcément constaté: les décorations de Noël ont déjà rempli les rayons des magasins. Mais cette année, de nombreux Belges s’interrogent: avec la crise énergétique, est-ce bien raisonnable d’installer des illuminations? Il est clair que c’est un coût dont il faut tenir compte. Pour le réduire au maximum, il peut être plus économe d’investir dans de nouvelles décorations plutôt que ressortir les vieilles guirlandes. En effet, les modèles récents disposent d’une part d’un minuteur, et d’autre part d’éclairages LED nettement moins énergivores: jusqu’à 85% d’économies!
Lors de l’achat, pensez également à consulter l’indice énergétique des illuminations (allant de la classe D à A+++). Et si les plus impatients ont déjà hâte d’installer leurs décorations, mieux vaut attendre la période des fêtes pour les allumer.
3.Le repas
Noël est souvent synonyme d’un bon repas partagé en famille. Mais dans un contexte inflationniste qui n’a échappé à aucun consommateur, tous les grands classiques de fin d’année seront plus chers: le champagne de l’apéro, les fruits de mer, le saumon fumé, la volaille… Tous ces secteurs ont d’ores et déjà annoncé des prix à la hausse. Avec une bonne nouvelle toutefois: il n’y a pas de risque de pénurie cette année.
La filière foie gras indique elle aussi faire face à une hausse des coûts de production: produire un canard à foie gras coûte 30% plus cher qu’auparavant!
Et pour le dessert, il faudra aussi débourser un peu plus pour la fameuse bûche de Noël. En effet, boulangers et pâtissiers font partie des acteurs les plus touchés par la crise: ils n’ont d’autres choix que d’augmenter leurs prix.
Vous l’aurez compris: il faudra donc prévoir un budget un peu plus élevé… si l’on veut servir un repas traditionnel. Mais vous pouvez tout aussi bien épater vos convives avec des recettes originales, festives et économiques. Que diriez-vous, par exemple, de revisiter les grands classiques avec des ingrédients locaux et de saison? De proposer une bûche salée à l’entrée et des verrines sucrées en dessert? Ou encore de proposer un Noël végé? Laissez parler votre imagination!
4.Les cadeaux
Moment très attendu des petites comme des grands, l’ouverture des cadeaux! Y aura-t-il moins de cadeaux cette année sous le sapin? En ce qui concerne les enfants, le secteur des jouets fait lui face à une inflation «contenue»: les magasins évoquent des hausses de 3 à 6%.
Bien entendu, on aura toujours envie de gâter nos petites têtes blondes. Et pour éviter que le budget n’explose, cette année mieux vaut faire la chasse aux promos et surtout s’y prendre à l’avance! En effet, le prix des jouets augmente à l’approche de la Saint-Nicolas et de Noël. Le site de comparaison Idealo indiquait que de célèbres briques de constructions coûtent 91 € fin octobre pour 104 € en décembre. Pour une console, l’écart varie de 254 à 326 €.
Si cela peut paraître un peu précipité, faire ses achats de Noël dès maintenant nous permettra également d’éviter les risques de pénurie qui pourraient toucher certains jouets en décembre (en particulier ceux qui sont produits en Asie ou qui contiennent des composantes électroniques).