Télétravail: votre patron peut-il vous obliger à revenir à temps plein au bureau?

Depuis le coronavirus vous avez encore droit à quelques jours par semaine de télétravail depuis la maison. Mais à partir de la rentrée, votre employeur aimerait que vous reveniez cinq jours par semaine au bureau. A-t-il le droit? On vous dit tout.

par
T.W.
Temps de lecture 2 min.

On pensait que la crise sanitaire allait changer certaines habitudes bien ancrées. Mais visiblement, certaines ont la vie dure. Pour certains patrons, c’est le cas du travail en présentiel, au bureau. Elon Musk, big boss de Tesla et de X (anciennement Twitter), a ainsi carrément interdit le télétravail à ses employés, au nom de la productivité et de la «morale».

Certains employés veulent continuer à télétravailler

Et le retour au bureau ne plaît pas à tout le monde. Au printemps dernier, aux États-Unis, des employés d’Amazon ont même manifesté devant le siège du groupe à Seattle pour protester, entre autres, contre l’obligation récente de revenir trois jours par semaine au bureau. Caraprès avoir goûté au télétravail, certains employés ne s’imaginent pas revenir cinq jours par semaine au bureau. Ce critère est même pris en compte lors de la recherche d’un nouvel emploi.

«Tout doit être inscrit dans le contrat»

Après vous avoir donné droit au télétravail, votre employeur peut-il vous obliger à revenir au bureau quatre ou cinq jours par semaine? A priori, si la loi est correctement suivie, les modalités de votre télétravail ont dû être fixées dans votre contrat ou dans une annexe. Toute modification doit être approuvée par les deux parties. Il doit donc y avoir discussion et un accord entre l’employé et l’employeur.

Même chose pour la possibilité de faire du télétravail de l’étranger ou si votre employeur impose des jours fixes de travail en présentiel. «Tout doit être discuté et inscrit dans le contrat ou une annexe», a indiqué à nos confrères de L’Avenir Amandine Boseret, experte juridique chez Acerta Consult.

Bientôt la fin du télétravail?

Néanmoins, ce n’est pas (encore) la fin du télétravail. Les statistiques montrent qu’un peu plus d’un employé sur trois a eu l’occasion de travailler à domicile dans le courant du mois de juin. Enfin, la même proportion préfère travailler à temps plein depuis le bureau.

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