Voici comment réduire l’empreinte carbone de son animal de compagnie

Entre la pâtée pour chiens, les croquettes pour chats, la litière et les jouets, nos animaux de compagnie sont de gros consommateurs. Il existe pourtant des moyens de limiter leur empreinte carbone. On vous explique.

par
C.D
Temps de lecture 3 min.

La population mondiale d’animaux domestiques ne cesse d’augmenter. Aux États-Unis, on compte près de septante millions de chiens, tandis que chez nos amis français, un foyer sur deux accueille au moins un animal auquel il consacre pour la seule nourriture un budget moyen de 442€ par an. Des chiffres impressionnants qui nous rappellent, que tout comme l’être humain, nos petites bêtes à poils polluent.

Des animaux pollueurs

Vous en doutez? En 2022, c’était pourtant 35 millions de tonnes d’aliments secs pour animaux de compagnie qui ont été produits dans le monde. Parmi cette production, 20,8 millions de tonnes étaient destinéesaux chiens et 5,9 millions de tonnes aux chats. Entre les émissions de CO2 , l’utilisation des terres agricoles et la consommation d’eau, cette production a un coût non négligeable pour la planète. L’empreinte environnementale équivaudrait même à celle de deux fois la superficie du Royaume-Uni. Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles, ont étudié que la seule consommation de viande des chiens et des chats vivant aux États-Unis implique, elle, l’émission de 64 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. Pour vous donner une idée, cela revient à un impact climatique semblable à la conduite de 12,5 millions de voitures. De quoi nous faire hésiter avant d’adopter un petit animal à poil!

Nourriture végétale

Il existe pourtant des solutions pour limiter l’impact environnemental denos animaux de compagnie. Côté nourriture, retenez que la production d’agneau et de bœuf sont les plus gourmandes en ressource. Il vaut donc mieux se tourner vers des sources de protéines moins polluantes comme le porc, la volaille ou le poisson. Vous pouvez aussi opter pour de la nourriture à base d’insectes, sans oublier les aliments à base de plantes. « Sur le plan environnemental, c’est la même chose que pour l’alimentation humaine. Les aliments à base de plantes ont généralement un impact plus faible que les produits d’origine animale. Cela est particulièrement vrai pour les aliments pour animaux de compagnie, car ils n’utilisent souvent pas les aliments les plus nocifs pour l’environnement, ceux-ci ayant tendance à coûter plus cher», explique Peter Alexander, chercheur en sécurité alimentaire à l’Université d’Édimbourg.

Sacs recyclés et litières en maïs

Côté gestion des déjections animales, il est préférable d’utiliser des sacs fabriqués à partir de plastique recyclé, qui ont une empreinte carbone inférieure de 86% à celle du plastique vierge. Pour ce qui est des litières pour chats, retenez que celles en argile et en silice sont néfastes pour l’environnement. Il vaut donc mieux les remplacer par des alternatives à base de maïs, de blé ou de flocons de bois. Retrouve toute l’actu sur Metrotime.be