Voici qui doit payer au restaurant, selon cette étude

C’est une étude qui nous vient de France, mais elle risque de faire plaisir à plus d’une personne chez nous aussi. Il semblerait qu’un sexe doit payer la note plus qu’un autre à la fin d’un restaurant. On vous explique tout ça.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Pour certaines choses, les clichés sont encore bien ancrés dans notre quotidien et une forme de tradition voudrait que l’homme paie la note au restaurant ou dans un bar. Mais dans une période ou les mœurs sont en pleine évolution, ce vieux cliché est-il toujours valable? C’est ce qu’a vérifié l’Ifop chez nos voisins français, dans une étude commanditée par l’application de gestion de restauration Zenchef.

Que disent les chiffres?

Cette étude a été menée auprès de 1.500 personnes et traite de leurs habitudes au restaurant. Dans le rapport de l’Ifop, on apprend d’abord que l’homme reste plus décisionnaire: «Que l’on s’y rende pour un premier rendez-vous ou en couple établi, l’homme se révèle toujours plus décisionnaire que la femme quand il s’agit de réserver l’établissement, de régler l’addition ou encore de choisir le vin.»

Selon l’enquête, 65% des personnes interrogées estiment que c’est à l’homme de payer après un premier rendez-vous. C’est toutefois les hommes qui le pensent le plus, avec 72% de répondants, pour 59% du côté féminin. Ces chiffres sont aussi à mettre en perspective vis-à-vis de l’âge des répondants. 60% des femmes qui ont moins de 24 ans ne trouvent pas que l’homme doit respecter cette habitude. Chez les hommes de plus de 65 ans, ils sont 90% à penser qu’il est évident que l’homme paie au resto.

Comment ont évolué les chiffres?

En 2012, 88% des hommes répondaient que c’était à eux de payer la note, ce qui montre bien que les mœurs sont en pleine évolution. De la même manière, 47% des femmes indiquent se laisser inviter, contre 56% il y a dix ans.

Par ailleurs, certains optent pour un partage des frais, ce que décident 22% des Français, tout sexe confondu, à l’issue du premier rendez-vous. C’est 5% de plus qu’en 2012. Enfin, certains décident d’user de stratégie pour ne pas payer la note. Ils sont 16% à avoir avoué faire semblant de vouloir payer en espérant que l’autre finisse par le faire à leur place. Et puis pour 8% de personnes, on a déjà feint d’aller aux toilettes au moment de l’addition pour ne pas devoir payer.

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