Trois bonnes raisons de postuler pour l’administration fédérale

En 2022, l’administration fédérale a recherché près de 10.000 nouveaux talents. Elle a également reçu près de 124.000 candidatures. Mais pourquoi l’administration fédérale attire tant?

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Jusqu’il y a peu, le bureau de sélection de l’administration fédérale était connu sous le nom de «Selor». Mais depuis le 1er mars, Selor a été renommé Travaillerpour.be. «Beaucoup connaissaient le Selor de nom, sans savoir ce que cela représente. Travaillerpour.be est un nom sans équivoque. Ce nom est aussi représentatif des emplois dans l’administration fédérale, à savoir que ce sont des emplois dynamiques», a annoncé la ministre fédérale de la Fonction publique Petra De Sutter.

Selon elle, l’administration fédérale en tant qu’employeur ressent aussi la pénurie sur le marché du travail. En 2022, l’administration fédérale a recherché 9.933 nouveaux talents. En un an, près de 124.000 candidatures ont été reçues, soit une moyenne de 12 candidatures pour un emploi. On dit souvent que travailler pour l’administration fédérale, c’est avoir un impact sur la société. Mais pas seulement. Il existe de nombreuses autres raisons de postuler pour un emploi dans l’administration. En voici trois.

1. Des profils très diversifiés

«Au cours des 12 derniers mois, nous avons principalement recherché des économistes, des juristes, des agents pénitentiaires ou des collaborateurs de call center. Ce sont surtout les jeunes qui recherchent un emploi dans l’administration fédérale. Plus de 51.000 candidats avaient moins de 30 ans et plus de 10.000 candidats étaient âgés de plus de 50 ans», précise Petra De Sutter. De manière générale, l’administration fédérale est constamment à la recherche de profils très diversifiés pour un large éventail de fonctions. Spécialistes de la mobilité, responsables en communication, collaborateurs logistiques, économistes, il y en a pour tous les goûts.

2. La place des femmes

Les chiffres de ces dernières années montrent une augmentation du nombre de femmes occupant des postes de management à l’administration fédérale. Une tendance qui se dessine également au niveau du top management. «La parité règne désormais dans les commissions de sélection, et cela porte clairement ses fruits. Par ailleurs, nous veillons aussi à ce que suffisamment de femmes prennent part aux formations internes destinées aux talents en devenir, de manière à les préparer, elles aussi, aux fonctions de top manager.», indique Traillerpour.be

3. Le droit à la déconnexion

Depuis le 1er avril, les entreprises comptant au moins 20 travailleurs doivent avoir conclu des accords sur le droit à la déconnexion des salariés, soit le droit à être injoignable en dehors des heures de travail. Les accords doivent être intégrés dans une convention collective ou dans le règlement de travail. L’administration reconnaît ledroit à la déconnexion.

«Quand votre journée de travail est terminée, vous pouvez sans problème refermer la porte du bureau et vous consacrer à vos activités privées. Nous veillons particulièrement à éviter les situations de stress superflu et de burn-out. Votre responsable ne peut, par exemple, vous contacter en dehors des heures de travail que dans des cas exceptionnels. Par ailleurs, les horaires flexibles et le télétravail vous permettent d’organiser vos journées de travail de manière plus sereine», souligne Traivaillerpour.be.

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