Pourquoi pleut-il de plus en plus en hiver?

On peut dire qu’on aura eu notre dose de pluie cet automne! Et selon les prévisions, l’hiver devrait suivre la même tendance. Mais pourquoi les hivers sont-ils de plus en plus pluvieux?

par
mb
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Cet automne a été marqué par la pluie en Belgique. En octobre dernier, il a plus plu qu’au cours des mois d’octobre de ces 50 dernières années. Nos voisins du nord de la France peuvent aussi en témoigner! Et si l’on en croit les prévisions, l’hiver devrait – lui aussi – être doux et pluvieux.

De nombreux pays se plaignent de la sécheresse qu’ils connaissent en été. Ils devraient donc être soulagés de voir arriver l’eau en automne. Elle est en effet indispensable à la nature et aux cultures. Oui, mais tout est une question d’équilibre! Car quand il y en a trop, elle a des effets destructeurs…

Moins de pluie au printemps

Selon les observations de l’Institut royal météorologique (IRM), relayées par Le Vif, la contribution de certaines saisons à la quantité annuelle de pluie change. Il pleut davantage en hiver (sous formes de gouttes ou de flocons), avec une augmentation de 30% des précipitations depuis les premières observations (1833). À l’inverse, il pleut de moins en moins au printemps, avec une diminution de 9 millimètres tous les dix ans, relève Le Vif.

Dans les prochaines années, «la quantité de précipitations hivernales pourrait augmenter de 20 à 25% par rapport à la période 1976-2005, ce qui n’est pas anodin», explique au magazine Nicolas Ghilain, chercheur en modélisation climatique à l’IRM et l’ULiège. Concernant l’automne, les modèles montrent une stabilisation des quantités de pluie à l’avenir. Pour l’été et le printemps, les tendances à la baisse dépendent davantage des scénarios.

Si l’on prend en compte l’ensemble de l’année, la légère tendance à l’augmentation des précipitations n’est plus significative. Les quantités de précipitations annuelles pourraient donc se stabiliser. Mais le signal n’est pas encore clair.

Quelles conséquences?

Au-delà des risques d’inondations, ces glissements entre saisons ont des conséquences sur la nature. Le manque d’eau au printemps affecte par exemple la croissance des arbres. Des ‘arrière-effets’ sont également observés, c’est-à-dire qu’une sécheresse ayant eu lieu en 2023 aura des impacts en 2024 et 2025. Les fortes pluies ont quant à ellesdes conséquences sur la qualité et la quantité des légumes.

Actuellement, les données de l’IRM ne permettent pas de savoir avec une précision suffisante s’il pleuvra davantage ou moins dans certaines sous-régions du pays à l’avenir, relève encore Le Vif.

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