43% des Belges affirment acheter des vêtements de seconde main plutôt que des vêtements neufs
Une enquête sur le climat de la Banque européenne d’investissement (BEI) met en lumière les comportements et les habitudes des Belges.
Alors que 63% des jeunes Belges (de 15 à 29 ans) déclarent prendre en compte le changement climatique au moment de choisir une destination de vacances, 56% d’entre eux affirment qu’ils prendront tout de même l’avion l’été prochain, et même plus d’un quart d’entre eux (27%) qu’ils partiront vers une destination lointaine, ressort-il d’une enquête sur le climat, publiée mardi par la Banque européenne d’investissement (BEI).
Une lutte quotidienne contre le changement climatique
En outre, près de huit Belges sur 10 (78%) estiment qu’ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour lutter contre le changement climatique au quotidien, mais la plupart pensent dans le même temps qu’il n’en est pas de même pour leurs compatriotes.
L’enquête de la BEI met également en lumière le comportement d’achat des Belges. Ainsi, 43% affirment acheter des vêtements de seconde main plutôt que des vêtements neufs, ce qui place nos compatriotes dans la moyenne européenne, derrière les Français ou les Finlandais (plus de 50%) mais devant les Allemands, Italiens ou Espagnols (environ un tiers achètent plutôt des vêtements de seconde main).
10% des Belges n’ont pas de voiture et ne prévoient pas d’en acheter une
Interrogés sur l’achat de leur prochain véhicule, 63% des Belges qui achètent des voitures affirment que leur choix se porterait sur une voiture hybride (39%) ou électrique (24%); 37% déclarent qu’ils achèteraient un véhicule diesel ou essence. Parallèlement, 10% de l’ensemble de la population belge affirment ne pas posséder de voiture à l’heure actuelle et ne pas prévoir d’en acheter (trois points de moins que la moyenne de l’UE).
Enfin, les Belges sont 44% à prendre en compte les changements climatiques lors de leur recherche d’emploi. Cela vaut en particulier pour les 15-29 ans: 56% d’entre eux prennent en considération cette réalité lors de leur recherche d’emploi, contre 41% des personnes âgées de 30 à 64 ans.