Comment recycler les pales d’éoliennes arrivées en fin de vie? Il existe des projets étonnants
Après une vingtaine d’années de bons et loyaux services, les pales d’éoliennes doivent être remplacées. Le recyclage s’organise et les idées pour leur donner une seconde vie sont nombreuses.
Les pales d’éoliennes ont une durée de vie d’environ 20 ans. Après quoi, elles sont démontées et la plupart du temps enfouies en décharge. Le projet Re-Wind Network entend les recycler en mobiliers urbains. Des premières réalisations ont été lancées au Danemark et en Irlande.
Un parking à vélo au Danemark
Que faire des pales d’éoliennes arrivées en fin de vie? L’entreprise Re-Wind a eu l’idée de les transformer en mobilier urbain. Pour cela, la société a réuni une équipe de recherche composée d’experts de l’Université de la ville de New York et de l’Institut de Technologie de Géorgie aux États-Unis, de l’Université de Cork et de l’Université Queen’s de Belfast en Irlande. Ensemble, ils cherchent une alternative afin de pouvoir recycler intelligemment ces pales d’éoliennes. En effet, les éléments en acier et en polycarbonate de ces pales pourraient très bien être recyclés, parfois de manière surprenante.
La toute première réalisation a eu lieu à Aalborg, au Danemark, sous la forme d’un étonnant parking à vélos. À terme, le gouvernement danois souhaite d’ailleurs encourager cette initiative afin de limiter la quantité de déchets produits par les éoliennes.
Plus de 50 projets différents
Aujourd’hui, Re-Wind a dans ses tiroirs près de 50 concepts différents de réutilisation de ces pales, de parkings à vélos à des abribus, en passant par des passerelles ou bien encore des barrières anti-bruit. Rien qu’en Irlande, de nombreux parcs éoliens vont devoir être renouvelés d’ici 2025, ce qui va demander de recycler de très nombreuses pales. Re-Wind travaille désormais sur plusieurs projets d’utilisation de ces gigantesques structures métalliques. L’équipe étudie même la possibilité d’en faire un skatepark, prouvant ainsi que les pales d’éoliennes peuvent aujourd’hui prétendre à une seconde vie et ne plus être condamnées à terminer dans une décharge.