Le gavage forcé des oies et des canards bientôt interdit en Wallonie? 69% de la population y est favorable

GAIA saisit le Parlement wallon pour mettre fin au gavage des oies et des canards.

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Belga avec rédaction en ligne
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Le Groupe d’Action dans l’Intérêt des Animaux (GAIA) s’est associé à l’Union Wallonne pour la Protection Animale (UWPA) et à la Fédération Francophone des Refuges Agréés pour Chevaux et Animaux de Ferme (FéFRACAF) pour déposer une pétition officielle auprès du Parlement wallon afin de pousser ce dernier à agir en faveur de la fin du gavage des oies et des canards. À travers un communiqué publié mardi, l’association de défense des animaux souligne, sondage à l’appui, que près de sept Wallons sur dix seraient pour cette interdiction.

«La Wallonie ne se positionne pas en faveur du bien-être animal»

Alors que la Flandre et la région de Bruxelles-Capitale ont déjà statué sur l’interdiction du gavage forcé, «la Wallonie ne se positionne pas en faveur du bien-être animal dans le cadre de ce dossier» explique GAIA. Pourtant, d’après plusieurs données récoltées en mars 2022 par l’institut de sondage Ipsos, les Wallons abonderaient dans le même sens que GAIA. En tout, 69% de la population voudrait que la Wallonie suive l’exemple de la Flandre et interdise le gavage. Ce nombre monte même à 85% si on y rajoute les personnes qui ne sont pas spécialement pour ou contre, mais qui ne s’y opposent pas.

Objectif: plus de 1.000 signatures

Dès lors, pour «mettre un terme à cette pratique causant des souffrances évitables à des dizaines de milliers de canards et d’oies gavées chaque année en Wallonie», GAIA s’est alliée aux deux fédérations wallonne de protection animale UWPA et FéFRACAF. Ensemble, les associations ont déposé une pétition officielle auprès du Parlement wallon pour réclamer l’arrêt du gavage et le développement d’alternatives. Elles espèrent récolter le nombre suffisant de signataires pour faire réagir les instances wallonnes. «Une fois 1.000 signatures obtenues, les pétitionnaires ont le droit d’être entendus par le Parlement. Celui-ci devra alors examiner la demande et apporter une réponse», signale GAIA.

La pétition est disponible à cette adresse.