En laine, en cuir ou avec du strass: à quoi ressemblera le soutien-gorge de demain?
Boudés pendant les confinements, les soutiens-gorge demeurent des incontournables du dressing féminin, dont les tendances évoluent au fil des saisons.
Moins populaires que dans la mode, les tendances lingerie n’en sont pas moins importantes, ne serait-ce que pour déterminer les évolutions du secteur, ainsi que les changements d’habitudes des consommatrices à travers le monde. La marque de lingerie britannique Pour Moi révèle aujourd’hui les grandes tendances lingerie 2022, issues d’une analyse de divers flux de données, dont les recherches Google, les données TikTok et les données de ventes internes, comparés d’une année à l’autre.
Au regard des résultats, on s’aperçoit que la lingerie suit le même schéma que celui du prêt-à-porter, avec une volonté des femmes de se tourner vers des matières authentiques et des formes fonctionnelles, deux phénomènes forts, avec çà et là des micro-tendances inspirées des Y2K, des séries télévisées, des icônes de mode, et… d’un besoin toujours plus grand de mettre des paillettes dans leur vie.
Nombreuses sont les études qui ont montré un désintérêt des femmes pour le soutien-gorge pendant la pandémie, avec un désir de se libérer d’une certaine contrainte. Si le retour à une vie normale a permis – en partie – de renouer avec cet incontournable de la lingerie féminine, cela ne s’est pas fait sans changement. La marque Pour Moi a observé un récent engouement pour la fonctionnalité et le confort des soutiens-gorge dos nu (+91% des recherches) qui permettent de dévoiler le dos tout en étant maintenu à l’avant, et des bralettes (+67%), des soutiens-gorge préformés sans armatures pouvant être portés sous une tenue, ou en guise de vêtements.
Dans le même esprit, toujours en quête de confort, les femmes se tournent de plus en plus vers les soutiens-gorge façon tops (+59%), types de brassières, qui permettent d’être à l’aise tout en apportant un style à une tenue, en association, par exemple, avec un blazer sur un jean, un jogging, ou une jupe. Dans un autre esprit, le soutien-gorge type corset (+28%) gagne lui aussi du terrain, porté aux nues par la série à succès de Netflix «La Chronique des Bridgerton».
Du côté des matières, le coton, la soie, et la dentelle ne semblent plus avoir la cote – quoique – les consommatrices se tournant davantage vers des matières tout droit sorties des armoires de nos grands-mères. En témoigne l’intérêt grandissant pour les modèles type tricot (+49%) popularisés par Katie Holmes dans les rues de New York il y a pourtant près de trois ans. L’actrice américaine avait choisi de porter un soutien-gorge apparent assorti à son cardigan. Une photo qui avait fait le buzz et créé un fort engouement pour ce type de lingerie.
Plus étonnant encore, les femmes se laissent séduire par les soutiens-gorge en laine (+38%), une matière qui n’est pourtant pas la plus populaire en lingerie. La dentelle (+25%) et le coton (+16%) sont toujours de la partie, mais on observe malgré tout l’émergence de matières telles que les strass (+17%), le denim (+13%), et le cuir (+12%) qui montrent que le soutien-gorge ne se cantonne plus à sa fonction initiale – le maintien – mais devient progressivement une véritable pièce de mode.
La marque Pour Moi s’est également intéressée aux soutiens-gorge fictifs les plus célèbres. Et c’est Regina George, alias Rachel McAdams, qui se voit décerner la palme près de 18 ans après la sortie du film «Lolita malgré moi», dans lequel elle s’exhibe avec un débardeur troué laissant apparaître ledit soutien-gorge (3.530 recherches annuelles).
En deuxième position, on retrouve Katy Perry et son iconique soutien-gorge distributeur de crème fouettée dans le clip de «California Gurls» (1.880 recherches annuelles), puis, sur la troisième marche du podium, le soutien-gorge en métal de Princesse Leia (1.250).