Quelle est cette passion que l’on a (presque) tous et qui nous abrutirait?

Tout le monde a ses petites manies. Et ce plaisir coupable que l’on a quasi tous nous rendrait un peu idiots, selon une récente étude.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Vous connaissez par cœur la vie de toutes les Kardashian? Vous avez suivi avec attention la saga Johnny Depp Vs Amber Heard? Vous êtes incollable sur la vie de Nabilla? La monarchie britannique n’a plus aucun secret pour vous? Alors, ce qui suit pourrait vous intéresser.

En effet, une étude hongroise, publiée dans la revue BMC Psychology, s’est penchée sur les liens entre le niveau d’intelligence d’une personne et son addiction aux peoples.

Moins intelligent si l’on suit les potins des stars?

Les chercheurs ont constaté «une association directe entre le culte de la célébrité et de moins bonnes performances à des tests cognitifs.» Cette association ne peut pas s’expliquer par des facteurs démographiques ou socio-économiques, soulignent les auteurs de l’étude.

L’étude a été menée auprès de 1760 participants adultes. Après avoir répondu à un questionnaire évaluant leur connaissance en matière people, ils ont réalisé deux autres tests: un test de vocabulaire et un test de substitution de symboles numériques. Il est rapidement apparu que ceux qui en savaient le plus sur les stars sont ceux qui obtenaient les moins bons résultats aux tests cognitifs.

Pas de panique

Il ne faut toutefois pas vous inquiéter si vous aimez feuilleter les magazines people ou les pages médias. Car même s’il y a bien un lien entre passion pour la vie des stars et moindres performances cognitives, ce «culte des célébrités» n’explique pas, à lui seul, les problèmes de fonctionnement cognitif, nuancent les chercheurs.

«Cela suggère que l’admiration envers une célébrité n’est pas un indicateur important de capacités cognitives plus faibles, bien qu’il existe une relation constante entre les deux», écrivent les auteurs. Cette passion pour les stars doit plutôt être «considérée comme un facteur contributif susceptible d’altérer les performances cognitives.»

Ils précisent que des études supplémentaires sur la question sont encore nécessaires. Il s’agira notamment d’évaluer si les passionnés de célébrités obtiennent de mauvais scores parce que leur attention est focalisée sur les people, ou parce qu’ils ont de moindres capacités cognitives dès le départ.