Puéricultrice, elle terrifie les bambins avec un masque de «Scream» (vidéo)

Quatre puéricultrices américaines sont poursuivies pour maltraitance infantile, après avoir traumatisé de jeunes enfants. Ceux-ci prenaient tranquillement leur repas lorsqu’une gardienne a surgi, affublée d’un masque d’Halloween, pour leur crier dessus.

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À l’approche d’Halloween, une assistante maternelle n’a rien trouvé mieux que d’apeurer les bambins d’une crèche avec le masque terrifiant du film «Scream». Alors que les enfants prenaient leur repas, elle est passée entre les tables en leur criant dessus. Effrayés (en toute logique), les bambins se sont mis à pleurer, hurler, se cacher les yeux et se boucher les oreilles.

Deux versions

Dans une longue vidéo de 19 minutes, la femme s’est ensuite excusée sur Facebook. Elle déclare: «Je ne voulais blesser personne, ce n’était pas mal intentionné. Je n’y suis pas allée avec l’intention de traumatiser les enfants. Ils ont répondu comme je m’y attendais. Ils savaient que c’était moi et ont réagi comme ça parce que ce sont des enfants, c’est tout».

«Mais ce que vous n’avez pas tous vu, c’est qu’après avoir quitté la pièce, j’ai enlevé le masque, je suis retournée dans la salle de classe et j’ai dit: «CeeCee a réussi à attraper le monstre. Il ne reviendra pas». Et ils m’ont embrassé», s’explique-t-elle. Malgré ses explications, la jeune femme est la cible de critiques et de menaces de mort. L’ampleur est telle que la police locale a ouvert une enquête. Et le shérif du comté défend une tout autre version des faits.

«Il nous semble plutôt que ces masques étaient utilisés pour les faire changer de comportement», explique le shérif Kevin Crook. «Comme elles ne peuvent plus recourir aux punitions corporelles, nous pensons qu’elles utilisaient ces masques afin d’effrayer les enfants pour qu’ils fassent ce qu’ils étaient censés faire», précise-t-il.

Derrière les barreaux

CeeCee travaillait au sein de l’établissement basé au Mississippi depuis quatre ans. Elle affirme que les enfants étaient toute sa vie et qu’elle ne remettra plus jamais les pieds dans une garderie.

Elle a été, tout comme trois autres gardiennes, licenciée de l’établissement et placée en détention.