Les frites les plus chères du monde coûtent 200 dollars: voici à quoi elles ressemblent et où les trouver (photo)
La Belgique a beau être reconnue aux quatre coins de la planète pour ses frites, elle ne détient pas le record de la portion la plus chère au monde. Celui-ci appartient à un restaurant new-yorkais, qui vend son précieux repas à 200 dollars. Voici ce qui justifie ce prix astronomique.
Nous devons déjà vivre avec le fait qu’en anglais, les frites se disent «french fries» et il faudra désormais accepter que la portion de frites la plus chère du monde ne vient pas de Belgique. Vous nous direz, nous ne sommes pas vraiment reconnus pour notre raffinement en la matière, et notre terrain de jeu est plutôt celui des barraques à frites et des fritkots. Nous sommes donc à des années-lumière de ce restaurant new-yorkais, qui vend ses frites à 200 dollars la portion, rien que ça.
Un plat d’exception
C’est au Serependipity 3, dans l’Upper East Side, que vous devez vous rendre pour goûter à ces frites qui sont, à n’en pas douter, délicieuses. Et étant leur prix astronomique, elles se trouvent naturellement dans le Guinness Book des records. Mais qu’est-ce qui peut justifier un tel prix? Une sauce bicky à la truffe? Une fricadelle d’exception servie avec la portion? Non, la plat est bien plus raffiné que ces suggestions.
L’établissement ne sert pas seulement des frites, mais les accompagne d’un champagne Com Perignon, d’un vinaigre venu tout droit de Champagne-Ardenne, d’une graisse d’oie elle aussi venue de France, de sel de Guérande, de fromage Pecorino et, cerise sur le gâteau, de truffe sous toutes ses formes: truffe noire d’Italie, huile de truffe et gruyère truffé. Petit plus bling-bling de la maison: le tout est servi avec de la poudre d’or comestible 23 carats. Et ne comptez pas sur une barquette en carton en guise de service, puisque le plat est servi dans un service en cristal de Baccarat.
Se faire plaisir
Comme vous pouvez vous en douter, cette assiette est bourrée de calories, tant et si bien que le chef du restaurant Frederick Schoen-Kiewert n’ose même pas en donner le nombre, invoquant le cinquième amendement. Mais au diable ce genre de considérations, il faut se faire plaisire dans la vie! Et si vous voulez nous inviter... ne vous gênez surtout pas!