TAPA: À la recherche d’un kayak ou d’un déguisement de lapin? Louez-le!
Certains le décrivent comme «le Vinted de la location», d’autres comme «le Airbnb des objets». Voici tout ce qu’il faut savoir sur TAPA, une nouvelle plateforme disponible depuis peu en Belgique.
Souvent, on peut avoir besoin d’un objet pour un jour ou deux, juste pour dépanner, sans pour autant envisager un achat coûteux et inutile. Il y a alors la possibilité de se tourner vers des amis, des voisins ou la famille. Mais parfois, ce n’est tout simplement pas possible. Depuis quelques semaines, il existe en Belgique une nouvelle plateforme pour louer des objets entre particuliers plutôt que de les acheter. Son nom: TAPA.
Tous les objets imaginables
Vous êtes à la recherche d’une remorque pour aller chercher des meubles à Ikea? D’une table de massage pour faire une surprise à votre moitié? D’un motoculteur pour votre jardin? D’un kayak pour profiter d’une journée dans l’un de nombreux cours d’eau où cela est permis dans notre plat pays? Voici autant d’objets qu’il est possible de louer pour une journée ou quelques jours sur TAPA.
On y retrouve vraiment tout ce qui est possible et imaginable: une mini moto-cross pour 20€/jour, un barbecue à gaz pour le même prix, un déguisement de Marge Simpson pour 7€, un brasero en acier pour 39€ et même une Lada pour 100€ par jour.
Pour l’instant, TAPA est gratuit pour les propriétaires qui mettent des objets en location. Ils recevront 100% du montant qu’ils indiquent. Pour les locataires, c’est un peu différent. Ils devront payer à TAPA 15% du montant total du prix de la location. De plus, ce modèle économique est amené à évoluer dans le futur. «TAPA a vocation à devenir un service payant, également pour les propriétaires, une fois qu’une masse critique de transactions sera atteinte et une fois qu’un service d’assurance viendra encadrer toutes les locations prenant place sur la plateforme», annoncent déjà les créateurs.
Tapa, c’est du belge!
TAPA a été fondé par Jean-Charles et Soline, deux trentenaires bruxellois. Le duo met en avant le fait qu’il s’agit d’une plateforme 100% belge avec un site, un service clientèle et des partenaires basés par notre plat pays.
Le principe est simple: mettre en relation des propriétaires d’objets et des locataires. Pour les premiers, TAPA est un moyen de gagner quelques euros en mettant en location des objets quand ils ne sont pas utilisés. Pour les seconds, c’est une opportunité de ne pas acheter des objets qui ne seront utilisés que quelques fois par an. Le grand gagnant dans tout ça: le porte-monnaie bien sûr mais aussi la planète!
Est-ce que c’est sûr?
Le plus grand défi relevé par TAPA concerne sans doute la sécurité. D’un côté, il y a le fait que les arnaques sont courantes sur Internet. Beaucoup d’internautes ont déjà pu en faire l’expérience sur des plateformes comme Facebook Market ou sur 2ememain. Ensuite, il y a aussi tous les désagréments possibles lors d’une location. Que se passe-t-il par exemple si le locataire abîme, griffe ou casse l’objet qu’il a loué? Pour cela, TAPA a mis en place des mesures pour garantir la sécurité des utilisateurs et des objets. La plus importante est sans doute la mise en place d’un processus poussé de vérifications des membres avec un check du numéro de téléphone, de l’adresse e-mail mais aussi du compte bancaire. Il existe aussi un mécanisme de «commentaires et notations» pour récompenser les utilisateurs sérieux. Avant la location, TAPA propose un «contrat de location» mis à la disposition de tous les propriétaires si besoin. Enfin, en cas de soucis, l’argent de la transaction est bloqué jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée et l’équipe de résolution s’occupe de la médiation entre les deux parties.
Plus d’infos sur www.try-tapa.com